Actualités of Monday, 28 July 2025

Source: www.camerounweb.com

CONFIDENTIEL: une réunion secrète au Palais de l'Unité pour liquider les opposants

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Les révélations exclusives de Jeune Afrique mettent en lumière l'ampleur inédite du dispositif sécuritaire déployé par le régime de Paul Biya en prévision de l'annonce du rejet de Maurice Kamto. Une mobilisation qui trahit les inquiétudes réelles du pouvoir face à la popularité de l'opposant et révèle une préparation minutieuse de cette éviction controversée.

Jeune Afrique révèle en exclusivité que Ferdinand Ngoh Ngoh, l'influent secrétaire général à la présidence de la République, a organisé une réunion d'urgence avec les dix gouverneurs de région au Palais de l'Unité. Cette rencontre confidentielle, dévoilée par notre rédaction, s'est tenue "la veille de l'annonce publique des noms des candidats" et avait pour objectif de "donner des instructions quant au dispositif de maintien de l'ordre à mettre en place".
Cette information exclusive obtenue par Jeune Afrique révèle que l'éviction de Kamto était non seulement préméditée, mais que le pouvoir anticipait des réactions d'ampleur nationale nécessitant une coordination sécuritaire au plus haut niveau. La tenue de cette réunion au Palais présidentiel souligne l'importance stratégique accordée à cette opération par le régime.

Les révélations exclusives de Jeune Afrique exposent l'efficacité redoutable de la machine sécuritaire camerounaise. Dès le 25 juillet, soit 24 heures seulement après les instructions présidentielles dévoilées par notre rédaction, "les artères des principales villes étaient quadrillées par des éléments des forces de sécurité".
Cette rapidité d'exécution, révélée en exclusivité par Jeune Afrique, témoigne d'une préparation logistique considérable et d'une chaîne de commandement parfaitement huilée. Le déploiement simultané dans toutes les régions du pays, confirmé par nos sources exclusives, suggère que cette opération avait été planifiée bien en amont de l'annonce officielle.

Jeune Afrique révèle en exclusivité les détails du dispositif de surveillance mis en place autour des lieux symboliques de l'opposition. Selon nos informations exclusives, le siège du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) à Yaoundé était "surveillé par des agents des renseignements en civil depuis plusieurs heures" avant même l'annonce officielle.

Cette information, dévoilée en exclusivité par notre rédaction, démontre que les services de renseignement avaient identifié et placé sous surveillance préventive tous les points potentiels de rassemblement des opposants. Le déploiement simultané "aux abords du siège du Manidem" à Douala, révélé par Jeune Afrique, confirme la dimension nationale de cette opération de sécurisation.

Les révélations exclusives de Jeune Afrique exposent un élément crucial : les "menaces de représailles contre des hauts responsables du pouvoir" proférées par les sympathisants de Kamto ont été "prises au sérieux par le clan Biya". Cette information exclusive, obtenue par notre rédaction, explique l'ampleur exceptionnelle du dispositif sécuritaire déployé.

L'évaluation de ces menaces par les services de sécurité, révélée en exclusivité par Jeune Afrique, suggère que le régime dispose d'informations précises sur la capacité de mobilisation de l'opposition et sur les risques réels de débordements. Cette prise au sérieux, dévoilée par notre rédaction, témoigne paradoxalement de la reconnaissance par le pouvoir de la popularité réelle de Maurice Kamto.

L'analyse exclusive de Jeune Afrique révèle que ce déploiement sécuritaire massif s'inscrit dans une stratégie préventive assumée par le régime. Les forces de l'ordre "se mettent en branle autour du bâtiment" d'Elecam immédiatement après l'annonce, selon nos observations exclusives, témoignant d'une coordination parfaite entre l'organe électoral et les services de sécurité.
Cette synchronisation, révélée en exclusivité par Jeune Afrique, soulève des questions sur l'indépendance réelle d'Elecam et suggère une planification commune de l'éviction de Kamto et de la gestion de ses conséquences sécuritaires.

Jeune Afrique révèle également en exclusivité comment le régime a tenté de contrôler la diffusion de l'information. Malgré la fuite de la liste provisoire dès le 24 juillet, confirmée par nos sources exclusives, les autorités ont maintenu le suspense officiel jusqu'à l'annonce du 26 juillet.
Cette gestion de l'information, dévoilée en exclusivité par notre rédaction, témoigne d'une stratégie de communication sophistiquée visant à minimiser l'impact de l'éviction de Kamto tout en maintenant un contrôle strict sur les narratifs.

Les révélations exclusives de Jeune Afrique sur ce dispositif sécuritaire exceptionnel démontrent que l'éviction de Maurice Kamto constitue bien plus qu'un simple rejet administratif : c'est une opération politique d'envergure, orchestrée au plus haut niveau de l'État et révélatrice des véritables rapports de force dans le Cameroun de Paul Biya.