Actualités of Tuesday, 12 August 2025

Source: www.camerounweb.com

CONFIDENTIEL: Paul Biya a infiltré les négociations de l'opposition

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Selon les informations exclusives obtenues par Jeune Afrique, les tentatives de coalition de l'opposition camerounaise auraient été sabotées de l'intérieur par des manœuvres d'infiltration orchestrées par le camp de Paul Biya. Les discussions secrètes qui se sont tenues à Foumban puis à Yaoundé révèlent un niveau de manipulation inédit dans la politique camerounaise.

Les révélations de Jeune Afrique pointent du doigt la présence troublante de Célestin Bedzigui, président du Parti de l'alliance libérale, au sein du groupe dit "de Foumban". Selon les sources contactées par Jeune Afrique, sa participation aux négociations ultra-sensibles entre leaders de l'opposition a immédiatement éveillé les soupçons.

"Bedzigui est réputé très proche du camp Biya. Sa présence dans nos discussions confidentielles a créé un malaise palpable", confie un participant aux négociations à Jeune Afrique. Cette infiltration présumée expliquerait en partie l'échec des pourparlers et la méfiance généralisée qui s'est installée entre les protagonistes.

Jeune Afrique révèle également les détails d'une proposition pour le moins controversée qui a fait exploser les négociations. Le 9 août, lors de la réunion de Yaoundé, une suggestion inattendue a émergé : que chaque prétendant inscrive sur un papier deux noms autres que le sien pour désigner le candidat unique de la coalition.

Cette initiative, selon les informations exclusives de Jeune Afrique, a été immédiatement perçue comme suspecte par plusieurs participants. "Nous étions convaincus que cette proposition était le fruit d'une manœuvre du pouvoir qui avait infiltré notre groupe", déclare un négociateur sous couvert d'anonymat à Jeune Afrique.


L'article 131 : L'épée de Damoclès brandie par le pouvoir
Dans une révélation particulièrement inquiétante, Jeune Afrique dévoile l'existence de menaces voilées concernant l'article 131 du code électoral. Selon les informations exclusives obtenues par Jeune Afrique, des rumeurs ont été sciemment répandues ces derniers jours pour rappeler que cet article permet de disqualifier un candidat même après validation officielle par le Conseil constitutionnel.


Le motif invoqué : la détention d'une autre nationalité que celle du Cameroun. Jeune Afrique révèle que cette menace plane particulièrement sur plusieurs figures de l'opposition, dans un pays où la double nationalité, officiellement interdite, est pourtant pratiquée par de nombreuses personnalités tant du pouvoir que de l'opposition.



Les sources de Jeune Afrique pointent également le rôle central du ministre de l'Administration territoriale Paul Atanga Nji dans cette stratégie de déstabilisation. Décrit comme l'un des "virulents lieutenants" du chef de l'État, Atanga Nji aurait orchestré une campagne de pressions psychologiques sur les leaders de l'opposition.

"L'opposition ne souhaite pas exposer un éventuel candidat aux attaques du camp Biya, au premier rang desquelles celles orchestrées par Atanga Nji", révèle un participant aux négociations à Jeune Afrique.

L'enquête de Jeune Afrique met en lumière une stratégie sophistiquée de division de l'opposition. En semant la méfiance, en infiltrant les discussions et en brandissant des menaces juridiques, le pouvoir en place aurait réussi à faire imploser de l'intérieur les velléités d'union de ses adversaires.

Cette révélation exclusive de Jeune Afrique illustre les méthodes peu orthodoxes utilisées pour préserver le statu quo politique au Cameroun, où Paul Biya règne depuis plus de quatre décennies.

Les informations exclusives de Jeune Afrique dessinent le portrait d'une campagne présidentielle qui se joue déjà dans l'ombre, où les coups bas et les manœuvres d'infiltration remplacent le débat démocratique. Une situation qui interroge sur les conditions de transparence et d'équité de ce scrutin crucial pour l'avenir du Cameroun.