La mise en ouevre concrète de la fusion de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC) de Libreville au Gabon et la Douala stock exchange (DSE) du Cameroun se précise.
Les experts du groupe de travail pour l’approfondissement du marché financier de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) échangent sur sa gestion. Il s’agit concrètement des modalités juridique, institutionnelle et technique et leur organigramme.
Depuis quinze ans, l’existence de deux places financières dans la CEMAC était difficile pour l’économie de la sous-région et depuis l’accord de leur fusion, les difficultés persistent. « Il faut faire un travail serieux parce que depuis la fusion, les investisseurs n’arrivent pas à se focaliser, à avoir où il faut prêter de l’argent. D’où l’urgence de l’organisation pratique pour permettre le developpement de cette banque afin de redemarrer du bon pied », souhaite Dr Clément Belibanga, commissaire en charge du département des politiques économiques, monétaires et financières de la CEMAC.
Les travaux de Douala s’inscrivent dans le cadre de la 4ème session ordinaire du comité de pilotage du programme de reformes économiques et financières (PREF-CEMAC). La fusion des deux bourses de valeurs est une résolution des chefs d’Etat de la CEMAC pris le 31 octobre 2017 lors de la conférence extraordinaire tenue à Ndjamena au Tchad.
Et c’est une solution à la crise que traverse la CEMAC. « A partir du moment où on a une structure de financement constituée d’une bourse financière, c’est un élément important pour le relèvement de notre économie », analyse Dr Clément Belibanga. Jusqu’au 2 février prochain, les experts vont tenter d’organiser le marché financier de la sous-région avant la reunion des ministres de l’économie de la CEMAC prévue ce vendredi à Douala.