Le report inattendu du sommet conjoint CEMAC/CEEAC, prévu le 18 juillet 2025 à Yaoundé, révèle une vérité que le pouvoir camerounais tentait de dissimuler : l'incapacité croissante du président Paul Biya à assumer ses fonctions. Alors qu'une vingtaine de chefs d'État étaient attendus dans la capitale camerounaise, la décision de dernière minute du Secrétaire Général de la Présidence Ferdinand Ngoh Ngoh de reporter cette rencontre cruciale sans justification officielle expose au grand jour la fragilité d'un régime en bout de course. Entre questions de santé présidentielle et enjeux électoraux de 2025, cette humiliation diplomatique marque un tournant dans la perception du pouvoir de Yaoundé.
CATASTROPHE AU SOMMET DE L’ÉTAT : Paul Biya ne peut plus, et Ferdinand Ngoh Ngoh l’admet enfin !
Il était prévu que Paul Biya préside le sommet conjoint CEMAC/CEEAC, fixé au 18 juillet 2025 à Yaoundé. Ce sommet devait être le théâtre d’un ultime tour de force : montrer à l’Afrique que Paul Biya est encore debout. Une mise en scène politique savamment orchestrée pour masquer une vérité que tout le monde connaît mais que personne ne dit : le président n’est plus en état de gouverner.
Mais voilà que Ferdinand Ngoh Ngoh — l’homme de l’ombre qui dirige le Cameroun en tandem avec Chantal Biya — lâche le morceau : Paul Biya ne pourra pas présider le sommet. Aucune explication, aucun communiqué médical, juste un laconique « report à une date ultérieure ». Une humiliation diplomatique quand on sait qu’une vingtaine de chefs d’État étaient attendus à Yaoundé.
Et pourtant, tout était calé. Les experts mobilisés. Les hôtels réservés. Le président de la Commission de la CEMAC, Baltasar Engonga Edjo’o, était encore à Douala il y a quelques jours pour peaufiner les derniers détails.
Selon certaines indiscrétions, c’est l’état de santé de Paul Biya, combiné à l’agenda politique très sensible de la présidentielle de 2025, qui serait à l’origine de ce revirement de dernière minute.
Le coup de théâtre en dit long : Paul Biya n’est plus maître de rien, ni de son corps, ni du calendrier national. Ce report cache mal la réalité d’un pouvoir en décomposition, tenu à bout de bras par un cercle familial obsédé par sa propre survie.
2025 approche. Le régime vacille. Et désormais, même le théâtre d’apparence ne tient plus.
PAUL CHOUTA