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Actualités of Sunday, 19 June 2016

Source: cameroon-info.net

CAMPOST: Prison à vie pour Ngoa’a Ngono François Marcel

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Le verdict est tombé, jeudi 16 juin 2016, dans l’affaire Cameroon Postal Services (CAMPOST) contre le nommé Ngoa’a Ngono François Marcel, ancien receveur de Poste de Lomié, dans le Département du Haut-Nyong, Région de l’Est. Ce dernier était accusé du détournement de la somme de 61 017 795 FCFA.

Selon le journal la Nouvelle Expression du vendredi 17 juin 2016, il faudra ajouter à cette peine «principale» les peines accessoires. Il s’agit notamment de la réparation des dommages et intérêts dus à la CAMPOST. En outre, un mandat d’arrêt a été décerné contre Ngoa’a Ngono François Marcel. Le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune est chargé de la publication de l’arrêt du tribunal sous la diligence du Ministère public, aux frais du condamné. La partie civile (CAMPOST) était représentée par dame Ngodi Mbelle, Chef de service du contentieux à la Campost.

Le journal rappelle que, courant les mois de mai et juin 2014, un contrôle de routine s’est effectué au bureau de poste de Lomié pour contrôler la gestion de Ngoa’a Ngono. La mission fut conduite par sieur Dombat, contrôleur régional de la CAMPOST de l’Est. Il sera d’ailleurs auditionné comme témoin de l’accusation au cours des débats.

«Le rapport de mission et les conclusions y afférentes (huit comptes des clients) ont relevé de nombreuses opérations louches et frauduleuses. Il en est ainsi de versements et retraits fictifs dans les comptes des clients, retraits frauduleux (imitation des signatures des clients), gonflement des montants dans la quittance, absence des fiches lors du passage de la mission de contrôle, etc.», lit-on.

Au total, la mission de contrôle a constaté un déficit de caisse de 61 017 795 FCFA imputable au receveur Ngoa’a Ngono. Le condamné qui avait pris la poudre d’escampette à l’entame de l’enquête préliminaire n’a jamais comparu pour asseoir son innocence. D’où, certainement, la peine maximale qu’il a encourue. Néanmoins, même en fuite, il a 48h après le prononcé du verdict, pour former pourvoi en cassation auprès de la Cour Suprême, indique La Nouvelle Expression.