La semaine dernière deux photos historiques ont meublé la toile au Cameroun.
Sur la première, on aperçoit Djamen aux côtés de Grégoire Owona, ministre et SG adjoint du RDPC.

Poignée de main historique ou simple partie de poker politique ? On voit Grégoire Owona, l’inamovible SG adjoint du RDPC — machine au pouvoir depuis 1985 — serrer la main de Célestin Djamen, ex-SDF, ex-MRC, aujourd’hui chef autoproclamé de son propre parti.

Une belle démonstration que la politique, c’est comme un bal masqué : les ennemis d’hier deviennent les complices d’aujourd’hui, et rien n’empêche les rôles de s’inverser demain.

La deuxième photo, elle, raconte un autre chapitre: en 2018, le même Djamen, alors cadre du MRC, allongé par terre, hurlait de douleur après avoir reçu, disait-il, une balle dans la jambe lors d’une manifestation post-électorale. Résultat : prison pendant plusieurs mois, avant la libération.

Moralité: les acteurs politiques changent de camp comme les wolowoss changent de string, au gré de leurs intérêts. Les populations, elles, devraient s’en souvenir et voter uniquement pour celui qui promet d’améliorer leur quotidien.

D’ailleurs là aussi, il ne s’agit que de promesses sans chèque de garantie
Et comme toujours, l’élection présidentielle du 12 octobre 2025 n’a pas fini de sortir ses surprises du chapeau. Djamen envoyait déjà des signaux… Prévisible donc ! Biya, lui, ne change pas : ce sont les autres qui se retournent.