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Actualités of Dimanche, 14 Juin 2015

Source: cameroon-info.net

Célestin Djamen appelle à ne plus acheter le Jeune Afrique

Celestin Djamen Celestin Djamen

Les réactions fusent après l’interview que le directeur de la rédaction de Jeune Afrique, François Soudan, a accordée la semaine passée au quotidien Le Jour.

Au cours de l’entretien avec ce confrère, le journaliste était notamment revenu sur la longévité du président camerounais Paul Biya au pouvoir. Il estimait que ce n’était pas le fait pour le chef de l’Etat de s’éterniser qui faisait problème. Pour illustrer son propos, il avait cité le cas du Tunisien Béji Caïd Essebsi « élu démocratiquement » à 87 ans.

« Pour le reste, c’est à l’intéressé de décider s’il veut ou non se porter candida et aux Camerounais de trancher », avait-il conclu. Ces mots ont eu le don d’irriter le conseiller municipal Sdf (Social democratic front) Célestin Djamen.

Sur sa page facebook, il écrit : « Après avoir stigmatisé la gérontocratie au pouvoir au Cameroun à travers le titre Cameroun: le péril jeune, Jeune Afrique, présente ses excuses à P. Biya en déclarant je cite: "Ce n’est pas l’âge qui fait le bon ou le mauvais président, ni la longévité au pouvoir.». Je ne veux pas savoir combien ce journal a pris mais Je déclare que ce journal est une ordure. N'achetez plus Jeune Afrique!!!!! »

Le journaliste Sismondi Barlev Bidjocka , sous sa casquette de « porte-parole du Rassemblement de la jeunesse camerounaise », écrit dans sa « Lettre de la jeunesse Camerounaise à Jeune Afrique » adressée à son fondateur Béchir Ben Yahmed ceci : « En ma qualité de Porte-parole du Rassemblement de la jeunesse Camerounaise, j’observe depuis un bon moment la danse des gamètes de votre journal dans le champ sociopolitique Camerounais !

Jusqu’ici nous sommes restés calme à vous observer ! Nous vous avons vu participer au renversement des régimes, participer à légitimer des dictatures, Jeune Afrique a aussi participer à la matérialisation perpétuelle de l’impérialisme occidental en Afrique du Sud du Sahara ! Si seulement votre « Journal » s’arrêtait à ça, nous aurions pensé à un penchant idéologique ! Mais votre « journal » ne s’arrête pas à ça !

Il fait du Chantage aux gouvernements ! Ainsi donc ce n’est qu’une question d’argent ! Minable, vraiment minable ! Si encore votre Journal pouvait s’arrêter à ça ! Nous comprendrions ! Mais vous poussez la purulence au point d’user de la jeunesse pour vous faire du Fric ! Vous êtes pathétique, minable, et la jeunesse Camerounaise n’a pas besoin de votre aide ! », accuse, courroucé, Bidjocka.

Qui ajoute, menaçant : A Partir d’aujourd’hui, la Rassemblement de la jeunesse Camerounaise vous interdit d’user du nom de la jeunesse pour vous remplir les poches, parce que c’est bien ça votre obsession ! Vous n’avez aucun scrupule à user de la misère d’une jeunesse en détresse pour votre ventre ! En quoi êtes-vous donc différent de ces hommes politiques que vous dénoncez ? Vous êtes pire que la peste !

En attendant, nous n’avons jamais demandé votre aide, et nos problèmes avec notre « Dictateur » nous allons les résoudre nous même à notre manière ! D’ici là, demandez à votre agent commercial François Soudan de ne plus remettre les pieds dans notre pays, il empeste l’atmosphère ! La jeunesse Camerounaise vous prie donc à partir d’aujourd’hui de trouver un autre sujet pour votre commerce ! Ça suffit ! », conclut ce leader associatif qui fait ainsi référence au dossier consacré au Cameroun et dont le titre était « le péril jeune ».