Dans une opinion postée sur le réseau social Meta, l’activiste Jorel Jaques Zang explique pourquoi il pense qu’il y a bel et bien une jonction. « C’est un vrai p0rno judiciaire ce qui se passe au Conseil constitutionnel », dit-il.

Le conseiller membre du Conseil constitutionnel qui assure le rôle de rapporteur a livré le rapport du Conseil constitutionnel visant à rejeter les deux recours à savoir celui de Maurice Kamto et celui de Dieudonné Yebga. Ce rapport livré par le conseiller rapporteur a été fait sur la base d’une jonction préalablement faite par le Conseil constitutionnel, raison pour laquelle le conseiller rapporteur a livré le rapport des deux recours comme si c’était une seule affaire.

C’est après la lecture de ce rapport que Clément Atangana, le président du Conseil constitutionnel, a donc donné la parole aux conseils de Maurice Kamto pour que ceux-ci réagissent sur le rapport qui a été lu. Après les conseils de Maurice Kamto, le Conseil de Dieudonné Yebga fera "son travail".

Il y a donc en réalité une jonction de "fait" car tout à la base est instrumentalisé par le même Conseil constitutionnel.

L’affaire de Maurice Kamto et l’affaire de Dieudonné Yebga une fois jointes va contribuer à faciliter la tâche au Conseil constitutionnel qui va se déclarer incompétent à trancher sur une affaire interne d’un parti politique. Plus précisément, le Conseil constitutionnel veut lier les deux affaires pour créer le problème suivant : deux militants d’un même parti, en l’occurrence le Manidem, se discutent la qualité de "président" de ce parti.

La jonction est actée et le Conseil constitutionnel se déclare incompétent à trancher sur une affaire interne à un parti politique, d'où le refus catégorique des avocats de Maurice Kamto. Donc contrairement à ce qui se présente, il y a bel et bien une jonction. Ouvrez vos yeux et voyez au-delà de vos yeux.