Paul Biya (89 ans), sa femme Chantal Biya et une délégation camerounaise se trouvent aux Etats-Unis pour parler du développement durable.

En présence d’autres sommités venues pour le même évènement, Paul Biya s’est cru au Palais de l’unité à Etoudi où tout est bien ficelé à l’avance pour qu’aucune bévue du plus vieux président en exercice au monde ne soit perçue par les invités.

Seulement, cette fois-ci, le micro de Paul Biya était déjà allumé lorsqu’il a été lancé par le présentateur pour venir s’adresser aux personnes présentes ainsi qu’à ceux et celles qui sont restés à la maison pour suivre le déroulement du sommet à la télévision et sur les réseaux sociaux.

Paul Biya est bien apparu sur le podium. Toujours avec beaucoup de difficultés à marcher et à être lucide.

Mais encore, il a posé quelques questions dérangeantes à celui qu’on présente comme son protocole.

« Paul Biya a souffert à Washington. Il arrive avec douleur à l’estrade, après on lui dit qu’il doit parler debout. Avant de se relever, le vieux a d’abord bien insulté les Américains là dans sa tête », écrit le journaliste camerounais exilé Boris Bertolt qui a eu la vidéo du moment très gênant et surtout humiliant.

Son compatriote lanceur d’alerte N'zui Manto est également tombé sur les images et les a commentées : « Paul Biya humilie le Cameroun et l'Afrique à Washington. Le plus vieux président en fonction au monde, dans son état légumineux, a éprouvé toutes les difficultés de l'univers pour se tenir sur ses jambes. Son petit frère Joe Biden était dépassé ».

« Attendons voir si la télévision publique et les autres médias acquis à la cause du reptilien d'Etoudi diffuseront les images », a écrit l’homme.

Dans la vidéo, on peut attendre Paul Biya demander à son protocole, « Pourquoi tu es en veste ? C’est qui tous ces gens présents-là ? ».



« Quoi, je n’ai pas demandé ça. Est-ce qu’il y a des gens importants dans la salle ? Je dois parler maintenant ? Je dois parler ici, pourquoi ? ».

Tout semble indiquer que Paul Biya a perdu la mémoire, le temps d’un instant, et ne savait plus ce qu’il était venu faire dans le pays de l’Oncle Sam.