Alors qu'il tient sa réputation professionnelle et sa connexion avec le régime de Yaoundé grâce à son patron Amougou BELINGA, et que depuis la mise en détention provisoire d'Amougou BELINGA il était devenu le visage du groupe l'Anecdote, Bruno BIDJANG après de longues années de service a annoncé publiquement sa démission.

« Après plus de quinze années passées au sein du Groupe L'Anecdote, j'ai pris la décision de mettre fin à mes fonctions de Directeur Général des Médias. Je tiens à exprimer ma profonde reconnaissance à mon Président Directeur Général Jean Pierre Amougou Belinga, pour la confiance, la protection et les opportunités qui ont marqué ma vie professionnelle et humaine » Bruno BIDJANG
Analyse de la situation




Bruno BIDJANG SAIT QU'AMOUGOU BELINGA EST UN HOMME D'AFFAIRE RANCUNIER QUI MÊME EN DÉTENTION AIME AFFIRMER SON AUTORITÉ, DONC IL A INTÉRÊT À CE QUE SA DÉMISSION SOIT LE RÉSULTAT D'UN TOTAL ACCORD ET À ÉVITER LA CONCURRENCE DÉLOYALE.
A votre avis Comment analyser une telle situation ? Assistons nous à la naissance d'une nouvelle rivalité entre désormais deux hommes d'affaire ?
Éclairage juridique et professionnel
Jérôme Fdn : Déjà il faut préciser que légalement, rien n'empêche un employé de démissionner de son poste de travail à condition de donner un préavis à son employeur. Dans le communiqué publié de Bruno BIDJANG aucun préavis n'a été mentionné. Mais on peut déduire que le délai de préavis légale lié à son poste a été ou pourrait s'appliquer le temps pour le Groupe l'Anecdote de trouver son remplaçant, à moins qu'il s'agisse d'un licenciement anticipé.
En ce qui concerne la possibilité d'un conflit ouvert entre Bruno BIDJANG et AMOUGOU BELINGA (son désormais ancien employeur), chaque fils et fille de ce pays proche de cette actualité pourra donner son avis. Mais ce qu'il faut dire est que, dans le monde des affaires, rare sont les patrons qui ont laissé leurs employés importants ouvrir une entreprise concurrente dans la même ville sans engager des poursuites ou sans se constituer en obstacle. Ceci encore plus s'il y a des doutes sur l'origine du financement et le portefeuille client de la nouvelle entreprise.

Sinon d'après vous comment finira ce potentiel conflit socioprofessionnelle entre employé et employeur ? Va-t-on voir resurgir des « dossiers noirs » ?