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Actualités of Saturday, 5 August 2023

Source: www.camerounweb.com

Bras long : Wilfried Ekanga vient de montrer à Mireille Tchangoum qu'on ne trahit pas ses frères

Mireille Tchangoum dénonce les siens aux USA Mireille Tchangoum dénonce les siens aux USA

Comme tous les Camerounais qui ont appris la nouvelle, l’activiste Claude Wilfried Ekanga n’est pas du tout content des agissements de la nommée Mireille Tchangoum aux États-Unis d’Amérique. Celle-ci, fille d’un grand entrepreneur à Douala, prend un vilain plaisir à mettre sur la sellette ses compatriotes dans le même pays qu’elle mais en situation irrégulière, de sorte qu’ils soient expulsés. Le collaborateur de Maurice Kamto lui a dit les quatre vérités.

« La couronne des ténèbres. Mireille Tchangoum, reine du mal. Voici donc la petite écervelée des USA, dont le sport favori consiste à livrer à la police américaine l'identité des Camerounais en situation irrégulière sur le territoire.

En gros, pendant que les Chinois s'organisent en solide communauté et ont littéralement conquis New-York en créant tout un "China Town" dans la ville, pendant que les Maliens de Paris se relayent les adresses d'hébergement afin qu'aucun deux ne passe les nuits d'hiver dans la rue, pendant que les Sénégalais de France s'associent pour financer - parfois grâce au travail au noir - des écoles et des hôpitaux pour leurs régions au pays, cette fille très vilaine a estimé que la plus grande utilité que sa présence aux États-Unis pouvait avoir, c'était de livrer ses compatriotes aux autorités afin qu'ils soient reconduits à la frontière.

L'archétype parfait de la princesse inutile qui, grâce à la fortune de son père (propriétaire d'un grand hôtel à Yaoundé), s'est retrouvée en Occident sans avoir connu le calvaire de ne pas savoir ce qu'elle va déjeuner le matin, ni ce que sera son avenir dans ce Cameroun où la clique de Biya sème la misère et le désespoir depuis 1982. Forcément, avec autant d'espace libre dans le cerveau, elle ne réalise pas que les études, les soins et les loyers de familles entières restées au Cameroun dépendant de tous ces pauvres gens qu'elle a dénoncés. Parce qu'effectivement, quand la tête est vide, c'est tout le corps qui souffre.

But contre son camp. Les Occidentaux ont pris l'habitude de nous lancer à la figure que "ce sont les Noirs qui ont vendu leurs propres frères pendant l'esclavage". Et le souci c'est que pendant que nous nous évertuons à rétablir la réalité historique dans les débats, des individus perdus comme cette apprentie-Cendrillon viennent réduire tous ces efforts à néant.

C'est ce type de personne que les autres prennent toujours en exemple pour nous dire : "Regardez, voici la preuve que vos traitres sont parmi vous". Et ça devient difficile d'y répondre, puisque même si c'était faux dans le passé (car les Noirs ont ardemment combattu contre les razzias négrières avant d'y être soumis de force, et que n'apparaisse une nouvelle génération endoctrinée et plus docile), c'est désormais vrai aujourd'hui : la communauté noire de par le monde est infestée de traîtres et de traîtresses, convaincus d'obtenir l'amour des autres en jouant les chiens dévoués à leur maîtres.

Oubliant alors que la folle du roi est, forcément et automatiquement, la reine des folles. Et ici, la reine des folles n'a jamais su que dans ces mêmes États-Unis où elle vit, c'est grâce à une femme qu'elle peut se balader librement à Manhattan, prendre le métro à Washington sans être jetée comme une serpillière, et faire des TikTok vides de sens dans des chambres de luxe qui ne lui appartiennent pas. Il fut une époque (encore toute récente) où les États-Unis n'avaient rien à envier à l'Afrique du Sud en termes d'apartheid et de ségrégation, et c'est grâce à une femme comme elle, Rosa Parks, que les lignes vinrent bouger.

Le 1er décembre 1955, Rosa Parks entre dans un bus de la ville de Montgomery (dans l'État de l'Alabama) et décide de protester contre les lois racistes appelées "lois Jim Crow" et en vigueur depuis près d'un siècle, qui obligeaient notamment les Noirs à laisser la place aux Blancs dans les transports. Rosa Parks va refuser de céder son siège, et l'affaire aura peu à peu un retentissement mondial, conduisant aux actions de boycott des bus de Montgomery (appuyées par l'exceptionnel Martin Luther King) et à la levée des lois ségrégationnistes par la cour suprême de l'Alabama, à partir de l'année suivante.

Il faut d'ailleurs préciser qu'en mars 1955 (soit quelques mois avant Rosa Parks), une autre femme, beaucoup plus jeune (et beaucoup plus intelligente) que cette sinistre Tchangoum, avait déjà brillé par la même action courageuse. Elle s'appelait Claudette Colvin et elle avait 16 ans !

Le monde souffre d'avoir aujourd'hui d'aussi tristes personnages à la place de ces illustres figures de l'histoire. Et bien avant ces braves dames, au milieu des années 1800, une autre femme va jouer un rôle déterminant dans la protection de ses frères noirs, face à l'oppression d'une Amérique profondément ancrée dans le racisme et caractérisée par l'assassinat systématique des résistants.

Elle s'appelait Harriet Tubman, et sera même surnommée "la Moise noire", puisqu'elle va organiser pendant des années, des couloirs de passage vers le nord (moins raciste) des États-Unis, jusqu'au Canada voisin. Ces couloirs seront appelés "les chemins de fer clandestin", et Harriet Tubman influencera beaucoup le président Abraham Lincoln qui finira par abolir l'esclavage en 1865, après avoir gagné la guerre de Sécession contre le sud (plus ségrégationniste).

Eh oui, autrefois, il existait de véritables influenceuses. Rien avoir avec la poubelle visuelle et auditive qu'il nous est donnée de voir et d'entendre aujourd'hui. Nous sommes à une époque de misère intellectuelle où des écervelées prennent tout l'espace et éclipsent des femmes dignes et brillantes.

En bref : Allez donc dire à Tchangoum (car la probabilité qu'elle ne le sache pas est de 100%) qu'en ce moment même, le président Joe Biden est en train d'étudier la possibilité de faire figurer le visage d'Harriet Tubman sur le billet de 20 dollars, en mémoire de son noble combat ! Elle deviendra alors la première noire (hommes et femmes confondus) à apparaître sur le célèbre billet vert. Car l'histoire se souvient toujours de ses héros. En revanche, la place des traitres est et sera toujours à la poubelle. Ils ont la particularité qu'ils sont toujours oubliés à leur mort. Même leurs propres familles ne s'en souviennent pas !

Le roi pense à décorer les résistants, mais la folle du roi semble aimer le peuple du roi plus que le roi lui-même, et est disposée à vendre ses propres frères pour lui démontrer cet amour. Celle-là n'a aucune chance de figurer sur le billet de 20 dollars ; au contraire, 20 dollars, c'est son prix d'esclave de maison », Claude Wilfried Ekanga a parlé.