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Actualités of Wednesday, 3 August 2022

Source: www.camerounweb.com

Bras de fer : le gouvernement de la BEAC refuse d'annuler le dernier concours entaché de fraudes

Le gouverneur est sommé d'annuler le concours Le gouverneur est sommé d'annuler le concours


• Une fraude a été perçue dans le dernier concours de la BEAC

• Le gouverneur est sommé d'annuler le concours

• Ce dernier refuse et envoie une lettre aux ministres


C'est un véritable bras de fer qui s'annonce sans doute au sein de l'espace BEAC.

Le gouverneur de la BEAC a été sommé d'annuler le dernier concours de recrutement dont les résultats ne font pas foi.

Il aurait fait réussir plusieurs personnes de sa famille. Une fraude qui n'est pas passée inaperçue.

C’est une situation inédite qui est donc vécue au sein de la banque des États de l’Afrique Centrale ( BEAC).

Le gouverneur ABBAS MAHAMAT TOLLI dans une lettre datée du 2 août 2022 adressée au président du comité ministériel de l’Afrique Centrale, Hervé Ngoba refuse d’annuler le concours.

C'est au nom des ministres des finances de la sous région que Hervé Ngoba a demandé le 1er août dernier à Abbas Tolli d’annuler le dernier recrutement et de convoquer en urgence une session extraordinaire du conseil d’administration de la BEAC et de l’UMAC car à l’occasion du dernier recrutement sur 30 personnes admissibles, 13 sont issues de la famille du gouverneur ou sont des proches des amis du gouverneur.

Le vice gouverneur, le camerounais, Evou Mekou a quant à lui fait recruter son fils.

« Le gouverneur voyou, le truand d’Abbas Mahatma Tolli met en avant les statuts de la BEAC pour ne pas convoquer un conseil extraordinaire. Arguant que c’est lui qui est en charge des recrutements. Or l’article 28 souligne que: « le conseil d’administration définit la politique générale de la banque centrale et veille à son bon fonctionnement. À cette fin, le conseil d’administration prend les décisions prévues par les présents statuts notamment l’article 32 et exerce le contrôle de la gestion dont est chargé le gouvernement de la banque centrale »», a écrit Boris Bertolt.

« Ainsi, ce n’est pas parce que c'est le gouverneur qui recrute et révoque le personnel qu'il peut chasser tout le monde et remplir la banque par son village. Le gouverneur ne pas se prévaloir de remplir la banque de ressources humaines de mauvaises qualité sous prétexte que c'est lui qui recrute ou révoque. C'est totalement insensé et inadmissible », a commenté le journaliste politologue.