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Actualités of Thursday, 15 October 2015

Source: cameroon-info.net

Bousculade à la Mecque: 70 morts, 40 disparu - Bilan officiel

René Emmanuel Sadi, Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation René Emmanuel Sadi, Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation

Les autorités camerounaises seraient déjà en possession de la liste détaillée des pèlerins morts au cours de la bousculade et de ceux qui sont considérés comme «disparus». Mais, tarderaient à la rendre publique.

Selon le journal L’œil du Sahel, les autorités camerounaises seraient déjà en possession du bilan complet des victimes camerounaises de la bousculade survenue à Mina, à la Mecque en Arabie Saoudite le 24 septembre dernier. En effet, c’est le 13 octobre 2015 que les derniers pèlerins camerounais ont foulé le territoire national.

Dans son édition N°747 du jeudi 15 octobre 2015, le journal indique que même si les autorités locales, notamment les gouverneurs de l’Adamaoua et de l’Extrême-Nord, ne ménagent aucun effort pour réconforter les familles des pèlerins, il reste que la gestion de cette crise a toujours du mal à être digérée par une grande partie des musulmans.

En effet, la non-publication du bilan officiel de cet incident malheureux par la Commission nationale du Hadj que préside le Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, René Emmanuel Sadi, en rajouterait, selon L’œil du Sahel, «aux critiques que certains n’hésitent pas à formuler directement contre le Président de la République, Paul Biya».

Le journal révèle que, de sources proches de la commission nationale du Hadj, l’on sait désormais que le nombre de pèlerins camerounais morts dans la bousculade tourne autour de 70 pour une quarantaine de disparus, et que les régions septentrionales payent le plus lourd tribut: «Parmi les morts et les disparus, un seul pèlerin n’est pas du Grand-Nord. Il est de l’Ouest», selon le Bi-hebdomadaire qui cite une source au Ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation.

La région de l’Adamaoua est celle qui enregistre le plus de morts, suivie de l’Extrême-Nord et du Nord. Un haut dignitaire de la communauté musulmane à Ngaoundéré a indiqué dans les colonnes du journal que: «grâce aux contacts divers et grâce à la bonne coopération des encadreurs, nous avons pu dresser une liste de victimes. Nous attendons celle du gouvernement pour faire une comparaison appropriée. La liste du gouvernement est très attendue, parce que c’est elle qui va prévaloir dans de nombreuses démarches administratives».

La réaction du gouvernement à la suite de cette affaire reste donc immensément attendue pour mettre fin au mystère déjà grandement entretenu.