Actualités of Tuesday, 9 December 2025

Source: www.camerounweb.com

Bonjour la galère, aller-retour Bruxelles-Dubaï pour chercher du boulot : Marc Brys en classe éco : fin du luxe aux frais du Cameroun !

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Du 9 au 15 décembre 2025, Marc Brys a effectué un aller-retour Bruxelles-Dubaï en classe économique pour prospecter un nouveau club. Une scène banale pour le commun des mortels, mais symbolique pour l'ancien sélectionneur des Lions Indomptables qui, pendant des mois, a multiplié les voyages en business class entre Athènes et Yaoundé aux frais du contribuable camerounais. Avec un salaire de 28 millions FCFA par mois, des primes généreuses et des billets d'avion à plusieurs millions, le technicien belge a coûté une fortune à l'État camerounais pour des résultats sportifs très maigres. Aujourd'hui débarqué de la sélection nationale, Brys découvre la réalité du monde professionnel ordinaire : plus de tapis rouge, plus de voiture officielle, plus de privilèges. Le retour sur terre est brutal. Enquête sur une dilapidation de fonds publics qui devra un jour être justifiée.





LE DOSSIER DE LA REDACTION

Marc Brys en classe éco : fin du luxe aux frais du Cameroun !

Voici Marc Brys qui prend l’avion en classe économique pour aller chercher du travail à Dubaï.
Finis les billets en business à plusieurs millions, retour sur terre. La vie va enseigner.
Du 09 au 15 décembre 2025, l’ancien sélectionneur des Lions indomptables a fait un aller-retour Bruxelles – Dubaï.

L’objectif n’avait rien de touristique : il fallait trouver un club, une nouvelle porte de sortie. Moins d’un mois après avoir remis les clés de la sélection à sa hiérarchie – le ministère des Sports – le décor a totalement changé. Le confort aussi.

Pour la première fois depuis son arrivée au Cameroun, Marc Brys a voyagé en classe économique.

Une scène étonnante lorsqu’on se souvient de ses allers-retours incessants entre la Grèce – où il a choisi de vivre – et Yaoundé, tous effectués en classe business pour des montants faramineux payés par le contribuable camerounais. Des billets à plusieurs millions, répétés à chaque regroupement, à chaque match, pour quel résultat sportif ? Très maigre.

Au lieu d’habiter Yaoundé, le lieu naturel de son travail, Brys avait installé son QG à Athènes. Chaque déplacement coûtait une fortune à l’État camerounais. Ses voyages en business durant son séjour à la tête des Lions ont englouti des centaines de millions dans le silence le plus total.

Au Cameroun, Marc Brys avait un salaire princier :
• 28 millions de francs CFA par mois
• 8 millions de primes pour chaque match gagné
• 4 millions pour un match nul
• Sans compter les primes de présence, les per diem, l’hébergement, les billets d’avion en classe affaire, les véhicules de luxe mis à disposition…
Une véritable machine à cash, réglée sur fonds publics.

Aujourd’hui, les temps ont changé. On ne l’attend plus à l’aéroport en voiture officielle. On ne déroule plus le tapis rouge. On ne lui paye plus la classe affaire. Il prend son billet éco, passe la file comme tout le monde, et transfère sa valise de 30 kilos sans privilèges.

La vie hors des Lions indomptables sera rude.
Quand on a goûté au luxe aux frais du contribuable, le retour à la réalité pique. Marc Brys découvre que la vie professionnelle n’est pas la même quand on ne dépend plus de l’argent public.

Un jour, ceux qui l’ont imposé au Cameroun devront expliquer comment et pourquoi ils ont brûlé autant d’argent pour un entraîneur qui n’a même jamais voulu vivre dans son pays de travail. La dilapidation devra être justifiée.

Pour l’instant, la leçon est simple :
le Cameroun n’est plus son sponsor.
La business class est terminée.
Bienvenue dans le vrai monde.