Actualités of Monday, 27 October 2025

Source: www.camerounweb.com

'Biya est à terre' : les dernières nouvelles sont terribles

L'élection présidentielle fait sortir les avis des ventres des Camerounais. « L'histoire est intraitable avec ceux qui pensent avoir le pouvoir éternel », écrit Christian Ndjoko. Dans une sortie relayée suffisamment sur les réseaux sociaux, l'homme de média ne va pas par plusieurs chemins.

Depuis leurs bureaux feutrés, retranchés dans des villas aux vitres teintées et aux murs hérissés de barbelés, ils envoient des jeunes tuer d'autres jeunes. Le tout, pour prolonger l'agonie d'un homme de 92 ans, dont la longévité au pouvoir n'est plus qu'un simulacre grotesque soutenu par des « très hautes instructions » imaginaires.

Pendant ce temps, ils peuvent continuer à jouir des richesses publiques, à siphonner nos impôts, à dilapider nos espoirs, comme des vampires biturés du sang de leur victime.

Ils s'entêtent, ivres de leur pouvoir, englués dans leurs certitudes moisies, aveuglés par leur arrogance morgue. Ils jouent. Avec des allumettes dans une pièce remplie d’essence.

Ils versent du pétrole sur un pays sec comme la paille, puis s'amusent à frôler les flammes, croyant que l'incendie épargnera leur fauteuil. Ils jouent avec le feu. Mais ce feu-là n'est pas une métaphore : c'est la colère sourde des ventres vides, c'est la rage enfouie dans les ruelles sans lumière, c'est la braise des humiliées, des insultées, des affamées, des gueux, des peu, des rien, de ceux et celles qui n'ont plus rien à perdre.

Pendant ce temps, des pseudo-messies de paix apparaissent. Jamais ceux de justice. Pourtant, les deux sont inséparables. Paix signifie aussi justice, et vice-versa. Et l'histoire, cette vieille mémoire aux dents longues, a toujours été intraitable avec ceux qui pensaient pouvoir éternellement danser sur un baril de poudre.


La dureté des mots choisis par Christian Ndjoko est tellement visible que les internautes pensent que l'auteur de la sortie vient de fuisiller Paul Biya et son régime qui « sont à terre, ils ne l'ont pas vu venir ». Voir tout le monde les attaquer de la sorte n'est pas forcément une bonne nouvelle.