Actualités of Friday, 11 July 2025

Source: www.camerounweb.com

Bataille de succession de Biya: des ministres et des DG sortent les longs couteaux

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La bataille pour la succession de Paul Biya fait rage au sein du sérail. Plusieurs clans se sont formés dans la quête du pouvoir. Les pontes du régime et membres d'un même parti le Rdpc s'affrontent tant à visage découvert qu'en cachette pour remplacer Paul Biya, et ceci au détriment de la population qu'ils ont martyrisée et qui tire le diable par la queue.

Selon des informations puisées à bonne source, le duo Samuel Mvondo Ayolo, Célestine Ketcha Courtès, à travers Cléopasse Medoulou a réussi à faire monter une trentaine de notes au Chef de l’Etat affaibli par le poids de l'âge, pour barrer la route à leur adversaire principal dans la guerre de succession. Il s'agit de Ferdinand Ngoh Ngoh alias l'Archiduc de Nyom.

Parallèlement certains ministres seraient en train de planifier l’assassinat de Ferdinand Ngoh Ngoh qui semble avoir pris le devant sur eux dans cette bataille, surtout avec sa position actuelle qui lui permet de gérer le pays par procuration avec la complicité de Chantal Biya.

Le bien nommé Samuel Mvondo Ayolo, Directeur du Cabinet civil de la présidence de la République, l’homme qui murmure à l’oreille de Paul Biya, a trompé tout le monde depuis belle lurette, donnant l’impression de soutenir Franck Biya dans la conquête du pouvoir alors que lui-même vise ce fauteuil. Il se susurre au palais que s’est lui qui est le chef d’orchestre de la campagne de dénigrement et de sabotage de l’image de Paul Biya à travers les informations qu’il balance à certaines personnes. Les services de renseignement ont fait des notes différentes selon lesquelles Mvondo Ayolo est pointé du doigt de divulguer dans la rue, le bulletin de santé du président.

Nonobstant l’interdiction de sortie du territoire des ministres et autres directeurs généraux des entreprises publiques signée par le président, Mvondo Ayolo se permet de les signer, piétinant ainsi les ordres de son patron et partant, prouvant à sa coterie que Paul Biya ne contrôle plus rien. Il est soutenu dans cette forfaiture par le ministre de l’Habitat et du Développement Urbain (MINHDU) Célestine Ketcha Courtès qui a récemment humilié Ferdinand Ngoh Ngoh lors des consultations du palais: "Au nom de qui agissez-vous ? Pourquoi exclure le SG du Parti ? », lui avait-elle lancé.

Son entente incestueuse avec le DCC coule de source. Elle entend tirer les marrons du feu le moment venu en bonne opportuniste. C'est d'ailleurs ce qu'elle avait fait pour devenir maire de Bangangte. C'est grâce au Président du Sénat Niat Njifendi Marcel qu'elle insulte aujourd'hui sans remord, qu'elle a pu avoir une existence politique.

L’autre potentiel candidat n’est autre que l’argentier national Louis Paul Motaze, dont le bas de laine a pris une épaisseur considérable avec ses multiples crimes économiques. Ce qui lui permet d’envisager le pouvoir suprême. Ne dit-on pas ‘’qu’argent sans pouvoir n’est que pauvreté ambiante ‘’. Il bénéficie d’un passeport américain tout comme Gaston Eloundou Essomba, le ministre de l’Eau et de l’Energie (MINEE) et Evou Mekou alias « le neveu du président ». Les fins limiers du renseignement ont éventré leur pirouette qui consiste à sortir du pays via Johannesburg en Afrique du Sud pour se rendre au pays de Donald Trump. Selon des sources, Louis Paul Motaze serait allé rencontrer Nicolas Sarkozy il y a quelque temps pour quêter l’onction et le parrainage. Rencontre appréciée à sa juste valeur par l’ancien président français qui ne manque aucune occasion pour fourrer son nez dans des affaires louches. Malheureusement cette information est très vite remontée à Etoudi.

Quant à René Sadi autre candidat en puissance, l’homme du ‘’50/5O’’, il a tenu la tangente pendant très longtemps comme dauphin de Paul Biya depuis les années 2000. Vieux routier qui a fait tout son parcours à la présidence de la République depuis l’ancien président Ahidjo. Sa cote a décliné avec son passage au Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) comme Secrétaire général. Le parti au pouvoir ne s’est jamais aussi mal porté qu’au moment de son magistère. Son apathie a laissé émerger les forces du mal qui ont plongé cette formation politique, dans les abimes où il se trouve aujourd’hui ; laissant les Jean Calvin Monkam et autres Ndembiyembe s’enrichir outrancièrement. Nommé ministre de la Communication, il n’a jamais retrouvé sa place dans le sérail, d’où sa montée de bile avec Ferdinand Ngoh Ngoh au sujet de sa communication sur la candidature de Paul Biya à la prochaine présidentielle sur RFI.

Nos sources font état de ce que ses camarades du gouvernement ainsi que du parti lui en veulent pour ça. Il se raconte que s’il avait moyen de démissionner, il l’aurait fait, car pour lui après Biya c’est lui. Et dans son rêve de briguer la magistrature suprême, ses hommes de main, conduits par le journaliste Patrick Tchoua DP du journal Le Détective sont allés rencontrer l’ambassadeur de France 2 fois pour un éventuel parrainage. Et Dieu seul sait avec qui et comment il croque l’argent de l’aide publique à la presse. Car depuis sa nomination au Mincom, les journalistes n’ont jamais été autant paupérisés.

L’un des candidats les plus attendus n’est que le cœur du pays Laurent Esso. Tout feu tout flamme il y a quelques années comme successeur de Paul Biya à la tête de l’Etat, l’homme ne s’en cachait d’ailleurs pas. Aujourd’hui mal en point à cause d’un AVC qui l’a vu séjourner dans un hôpital de Genève en Suisse pendant 6 mois, Laurent Esso n’a pas posé ses pieds au bureau depuis son retour au pays. Il serait diminué de 40% . C’est son chauffeur qui fait la navette avec les parapheurs entre le bureau et son domicile. Il est accusé par ses frères Sawa d’avoir politiquement tué Edouard Etondo Ekotto et Thomas Tobo Eyoum pour occuper seul l’espace. Aujourd’hui impotent, le Littoral risque de manquer à l’appel.

Le cas le plus inquiétant reste celui de Alamine Ousmane Mey. Absent à toutes les concertations où l’on parle de présidentielle 2025, on a l’impression que l’actuel ministre de l’économie va jouer la partition de ses frères nordistes. On ledit candidat à la prochaine présidentielle. D’ailleurs les réseaux sociaux l’ont dit démissionnaire il y a quelques semaines. Il ne reste plus que l’annonce officielle.

Quant au Premier Ministre Dion Ngute, c’est un secret de polichinelle qu’il est allé prendre l’onction de ses frères à Bamenda pour prendre le pouvoir.
Au vu de ce qui précède, le gouvernement est en lambeau. Presque chaque ministre aspire à remplacer Paul Biya, mais personne n’a les couilles assez grosses pour s’affranchir de sa tutelle. Les prochains jours vont davantage nous édifier.