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Actualités of Thursday, 21 July 2022

Source: www.camerounweb.com

Bamboutos : le préfet accuse les élites de ne pas contribuer pour assurer la sécurité au niveau de la frontière

Alors que  Groupement Bangang est limitrophe au Département du Lebialem Alors que Groupement Bangang est limitrophe au Département du Lebialem

• Selon le préfet, insensibles à ses appels


• Alors que Groupement Bangang est limitrophe au Département du Lebialem


• Il est exposé, aux groupes armés actifs dans cette zone du Sud-Ouest


François Etapa, le préfet des Bamboutos est très déçu par les élites locales. C’est que le préfet a plusieurs fois fait appel à ces élites pour contribuer dans la lutte contre l’insécurité qui a fait son nid dans la région de l’Ouest. L'autorité administrative s'offusque principalement de ce que ces dernières soient insensibles à ses appels à contribution pour renforcer la sécurité au niveau de la frontière avec le Sud-Ouest.

Après le geste des élites de Babadjou (ils ont acheté quatre motos disponibles ensuite aux comités de vigilance) qu'il a beaucoup récompensé, le Préfet des Bamboutos a fustigé l'indifférence de celles de Batcham, qui jusque-là n'ont marqué aucun Intérêt à son appel, alors que le Groupement Bangang est limitrophe au Département du Lebialem et par conséquent exposé, aux groupes armés actifs dans cette zone du Sud-Ouest.
Elles sont promptes à organiser des cérémonies à leurs gloires, a regretté François Etapa. Le fait qu'elles ne se manifestent pas est la preuve que les populations vers qui, elles viennent souvent solliciter des suffrages, ne représentent rien.
A l’Ouest Cmeroun, l’insecurité bat son plein. Au moins 30 villageois - dont des femmes et des enfants - ont été tués dans l'ouest du Cameroun au mois de juin. Une attaque d’une grande violence menée ces 25-26 juin par une ethnie rivale. Certains ont été brûlés ou décapités.

Le massacre a été perpétré samedi 25 et dimanche 26 juin dans le village de Bakinjaw de la commune d'Akwaya, à quelques kilomètres de la frontière nigériane, a assuré à l'Agence France Presse par téléphone le révérend Fonki Samuel Forba, porte-parole de l'Église presbytérienne du Cameroun. "Plus de 30 personnes ont été tuées", a-t-il ajouté.

Ce drame, entre les ethnies Oliti et Messaga Ekol, a eu lieu dans la région du Sud-Ouest, l'une des deux régions anglophones du Cameroun où un conflit très meurtrier oppose depuis plus de cinq ans des groupes armés séparatistes aux forces de l'ordre et dont les civils sont les principales victimes.