Actualités of Monday, 18 August 2025

Source: www.camerounweb.com

Bagarre générale au studio de Capitale FM : un panéliste évacué à coups de poing (video)

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L'émission "L'Arbre à palabres" d'Engelbert Mfomo a viré au pugilat après des propos jugés inappropriés de Me Simon Pierre Andi.


Les studios de la radio Capitale FM 102.8 ont été le théâtre d'une scène pour le moins inhabituelle en fin de semaine dernière. Ce qui devait être un débat civilisé dans le cadre de l'émission "L'Arbre à palabres" s'est transformé en pugilat, nécessitant l'évacuation musclée d'un panéliste du plateau.

L'incident a éclaté lors de l'enregistrement de l'émission phare de la station urbaine, animée par le journaliste Engelbert Mfomo, surnommé "L'Activateur". Me Simon Pierre Andi, avocat et habitué des plateaux télévisés, était invité comme panéliste pour débattre de questions d'actualité.
Selon les témoins présents, l'avocat aurait adopté u

ne attitude "outrecuidante" envers ses co-débatteurs, tenant des propos jugés inappropriés concernant une activité impliquant l'exécutif communal de Bafia. Cette sortie a provoqué l'ire de l'animateur qui a vertement admonesté son invité.

Face à l'escalade verbale, la situation a rapidement dégénéré en affrontement physique. Les images de l'altercation, qui circulent sur les réseaux sociaux, montrent une véritable mêlée générale dans le studio de la radio yaoundéaise.
L'incident rappelle, de manière peu flatteuse, les combats de MMA (Mixed Martial Arts), avec des protagonistes s'affrontant dans un espace confiné. Me Simon Pierre Andi a finalement été contraint de quitter le plateau sous les coups, marquant un triste précédent dans l'univers médiatique camerounais.


Cette bagarre soulève des questions sur la gestion des débats contradictoires dans les médias camerounais. Si les échanges vifs font partie du jeu démocratique, le passage à la violence physique constitue une ligne rouge franchie qui interpelle sur les conditions de sécurité dans les studios et la formation des animateurs à la gestion de crise.


L'incident de Capitale FM 102.8 risque de ternir l'image de cette station urbaine reconnue pour ses débats politiques animés, mais généralement maîtrisés. Il illustre également les tensions croissantes dans le paysage médiatique camerounais, où les sujets politiques locaux peuvent rapidement enflammer les passions.