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Actualités of Wednesday, 1 November 2017

Source: ebugnti.wordpress.com

Bafia: où en est l’enquête sur la profanation de la cathédrale et de la tombe de Mgr Bala ?

La Cathédrale de Bafia La Cathédrale de Bafia

Le 28 août 2017, les services de la police départementale du Mbam-et-Inhubu ouvraient une enquête, à la suite de la profanation de la cathédrale Saint-Sébastien de Bafia et de la tombe de Monseigneur Jean Marie Benoît Bala.

Deux mois plus tard, l’on n’a aucune nouvelle des investigations. Y en a-t-il seulement eues ? La question n’est pas superflue.

La police avait prélevé des échantillons du sang qui maculait le sépulcre de Monseigneur Bala, l’allée centrale de la nef, l’autel et la cathèdre. Il était dit que des examens en détermineraient la nature et éventuellement les origines. Ont-ils jamais eu lieu ?

Des étuis de bougies vides avaient été retrouvés près de la tombe de l’évêque défunt. De sources diocésaines, elles étaient de type proscrit par la curie et ne pouvaient donc venir que d’intrus à la cathédrale.

La police avait également ausculté les différentes portes d’entrée de l’édifice pour savoir si elles n’ont pas été forcées. Cela aurait permis de savoir si le ou les profanateurs avaient les clés du lieu de culte ou pas. L’on n’en sait toujours rien.

La cathédrale de Bafia est située dans une enceinte qui est gardée. Elle l’aurait du davantage encore après l’enlèvement et l’assassinat de son titulaire.

Elle est naturellement fermée de nuit, sauf célébration liturgique spéciale. A-t-on seulement entendu les gardiens ? Qu’ont-ils dit ?

Le diocèse a-t-il lui-même mené une enquête interne, ne serait-ce que administrative, pour en tirer les conséquences, toutes les conséquences ?

Il n’y a donc aujourd’hui que des questions et en face, l’omerta la plus totale. Plus encore au sein de l’Église elle-même que dans les administrations policières et judiciaires (qui allèguent le secret de l’induction), l’on s’est reclus derrière le silence.

Tout ce qui concerne l’enlèvement et l’assassinat de Monseigneur Jean Marie Benoît Bala devient progressivement un tabou. Personne ne s’y risque, sinon le peuple éploré qui n’arrive toujours pas à faire le deuil de son pasteur.

Dans la matinée du 28 août 2017, soit 25 jours seulement après l’inhumation de Monseigneur Bala, du sang avait été découvert sur sa tombe, l’allée centrale de la nef, l’autel et la cathèdre, en la cathédrale Saint-Sébastien de Bafia.

La messe de purification a eu lieu le vendredi 29 septembre, après un mois de prière et de pénitence.