Actualités of Thursday, 21 August 2025

Source: www.camerounweb.com

BREAKING NEWS: le BIR après une opération délicate, libère les 5 enfants enlevés au Cameroun, bonne nouvelle

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Une semaine après l'attaque terroriste de Zigagué qui avait causé la mort d'un passager et l'enlèvement de plusieurs personnes dont des enfants, le gouverneur de l'Extrême-Nord a annoncé la libération des mineurs pris en otage. Une opération menée dans la discrétion qui répond aux critiques sur l'inaction présumée des autorités.



Le soulagement est palpable dans la région de l'Extrême-Nord. Sept jours après l'attaque terroriste qui avait endeuillé l'axe Kousseri-Maroua, les enfants kidnappés ont retrouvé la liberté. L'annonce officielle de leur libération a été faite ce mercredi par le gouverneur de la région, mettant fin à une semaine d'angoisse pour les familles et de tensions politiques.

Contrairement aux habitudes de communication gouvernementale, les autorités avaient choisi de garder le silence total sur cette affaire depuis l'attaque du 14 août dernier à Zigagué. Un mutisme qui avait suscité de vives critiques de l'opposition et de la société civile, accusant l'État d'avoir "abandonné les otages" à leur sort.



La révélation de cette libération réussie éclaire d'un jour nouveau cette stratégie du silence. "L'État du Cameroun avait choisi d'agir en douce et a réussi son opération de sauvetage", confirment les sources gouvernementales, justifiant ainsi l'absence de communication publique par des impératifs opérationnels.


Cette approche discrète contraste avec les habituelles déclarations officielles qui accompagnent généralement les actions sécuritaires dans la région. Le gouvernement semble avoir privilégié l'efficacité opérationnelle à la communication politique.


L'incident de Zigagué avait particulièrement ému l'opinion publique camerounaise. Le 14 août, des hommes armés présumés membres de Boko Haram avaient attaqué un bus de transport en commun sur la route reliant Kousseri à Maroua, tuant un passager et enlevant plusieurs autres, dont cinq membres d'une même famille.



Selon les témoignages recueillis à l'époque, les assaillants réclamaient des rançons aux familles en échange de la libération des otages. Le chauffeur du véhicule, son assistant et deux femmes accompagnées de leurs enfants avaient été libérés dans un premier temps, vraisemblablement après paiement des sommes exigées.



La situation des enfants restés captifs avait particulièrement inquiété, d'autant qu'un jeune homme de 19 ans aurait été assassiné par ses ravisseurs selon sa mère, portant le bilan humain de cette attaque à au moins deux morts.



Cette nouvelle attaque rappelle que malgré les coups portés par les forces armées camerounaises et leurs alliés de la région, la secte terroriste Boko Haram demeure active dans l'Extrême-Nord du Cameroun. Présente dans cette zone frontalière avec le Nigeria et le Tchad depuis 2014, l'organisation continue de mener des actions de kidnapping et d'extorsion.


Les enlèvements contre rançon constituent l'une des principales sources de financement de ces groupes terroristes, qui profitent de la porosité des frontières et de la vastitude du territoire pour mener leurs opérations avant de se replier vers leurs sanctuaires.

Cette libération réussie constitue un succès important pour les autorités camerounaises, souvent critiquées pour leur gestion des crises sécuritaires dans les régions en proie au terrorisme et aux conflits armés.