Actualités of Friday, 21 November 2025

Source: www.camerounweb.com

BREAKING NEWS - Amougou Belinga incapable de chanter l'hymne national : sa demande de libération rejetée

Ce jeudi 21 novembre 2025, la Cour d'appel du Centre a réservé un coup de théâtre inattendu dans l'affaire Amougou Belinga. Le président de la cour a catégoriquement rejeté la demande de libération provisoire du patron de L'Anecdote, accusé dans l'assassinat du journaliste Martinez Zogo. L'audience a été renvoyée au 18 décembre 2025.


Dans un moment aussi inédit qu'humiliant, le président du tribunal aurait demandé à Amougou Belinga de chanter l'hymne national camerounais pour, selon lui, "prouver son attachement au pays" et son innocence.
Selon plusieurs témoins présents dans la salle d'audience, le patron de L'Anecdote aurait été totalement incapable d'exécuter cette demande. Un silence gêné aurait envahi le prétoire, tandis que les regards convergeaient vers l'accusé, impuissant face à cette requête aussi simple qu'imprévue.
Cette scène, rapportée par plusieurs sources, traduit le malaise profond entourant ce dossier explosif. Comment un homme d'affaires influent, éditeur de presse et figure médiatique camerounaise depuis des décennies, peut-il ignorer les paroles de l'hymne de son propre pays ?

Face à cet échec symbolique et aux arguments juridiques présentés par les avocats de Martinez Zogo, le président de la Cour d'appel du Centre n'a pas hésité. La demande de libération provisoire a été purement et simplement rejetée.

Ce refus met un coup d'arrêt aux manœuvres judiciaires dénoncées quelques heures plus tôt par les conseils de la victime, qui avaient alerté sur les irrégularités procédurales entachant cette audience surprise.

L'affaire reviendra devant la Cour d'appel le 18 décembre 2025. D'ici là, Amougou Belinga restera derrière les barreaux, dans l'attente d'un procès qui cristallise toutes les tensions au sein du pouvoir camerounais et sous le regard scrutateur de la communauté internationale.

Cette décision offre un répit aux défenseurs de la justice et rappelle que, malgré les pressions et les influences dénoncées au plus haut niveau de l'État, certains magistrats résistent encore.