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Actualités of Thursday, 4 January 2024

Source: www.camerounweb.com

Augmentation du prix du carburant : le ciel tombe sur la tête des Camerounais

Le gouvernement de Paul Biya Le gouvernement de Paul Biya

Dans ce communiqué, Christian Ntimbane Bomo critique la décision du gouvernement camerounais de réduire la subvention sur les carburants, accusant le gouvernement d'asphyxier financièrement les populations. Il explique que la prétendue subvention sur le carburant n'est en réalité qu'une exonération fiscale, et en augmentant les prix du carburant, l'État impose simplement des impôts plus lourds aux citoyens. Christian Ntimbane Bomo suggère que plutôt que d'imposer davantage les populations, le gouvernement devrait explorer des mécanismes alternatifs pour augmenter les ressources fiscales, notamment en exploitant les richesses minières du pays telles que l'or et le diamant. Il affirme également que l'exploitation des mines de fer de Lobé Kribi et de Grand-Zambi pourrait générer d'importantes recettes pour le budget de l'État. Christian Ntimbane Bomo propose des solutions provisoires pour atténuer les impacts de la réduction de la subvention sur le carburant en attendant les travaux de réfection de la Sonara. Enfin, il annonce son intention de présenter prochainement son programme présidentiel pour 2025 au peuple camerounais.

DU FAIT DE SON INCOMPÉTENCE NOTOIRE,LE GOUVERNEMENT OPTE D' ASPHYXIER FISCALEMENT LES POPULATIONS ALORS QUE DES SOLUTIONS EXISTENT.
Le Président de la République a annoncé que l'État va réduire sa subvention sur les carburants.

Un document supposé confidentiel circulant sur WhatsApp, fixe dès le mois de février 2024,le prix du super à 860 FCFA le litre.

Ce qu'il y a lieu d'expliquer aux Camerounais c'est que l'État ne subventionne pas et n'a jamais subventionné le carburant au sens où, l'État supporterait une partie du prix du carburant en débloquant de l'argent.

En effet, le terme subvention est une manipulation. C'est une expression utilisée pour donner l'impression que l'État dépense l'argent pour aider les populations.
Or cette fameuse subvention est simplement une sorte d'exonération fiscale que l'Etat prétend accorder aux populations lorsqu'elles achètent le carburant. C'est ce qu'on peut appeller une subvention fiscale.

En augmentant le prix du carburant, l'État refait juste payer les impôts sur le carburant aux populations camerounaises.
C'est cet impôt qu'il va désormais prélever qui fait augmenter les prix à la pompe.

En réalité, pour faire simple, l'État vient de rétablir de lourds impôts sur le carburant.

C'est la preuve que le gouvernement est asphyxié financièrement et pour essayer de sortir la tête de l'eau, il va faire payer plus d'impôts aux camerounais.
Pourtant il existe des mécanismes d'augmentation des ressources fiscales, sans faire payer de lourds impôts aux pauvres populations.

J'ai développé ces mécanismes dans mon programme présidentiel pour 2025 que je présenterais bientôt au peuple camerounais.

Mais en attendant, et pour ne pas laisser souffrir les populations, j'avais proposé que l'or et le diamant camerounais qui sont exploités abusivement par les pontes de Yaoundé et leurs complices étrangers , puissent plutôt servir à renflouer en quelques semaines les caisses de l'Etat, en liquide et en devises.
Le Président de la République dans son discours du 31 décembre 2024 l'a reconnu explicitement.

Aussi, il faut le réitérer, les mines camerounaises notamment celles de fer de lobé Kribi et de Grand-Zambi près de lolodorf et Akom 2,peuvent générer en cette année 2024 plus de 20.0000 milliards FCFA de recettes au budget de l'Etat, si l'Etat du Cameroun exploite lui-même même ces mines au lieu de les céder gratuitement aux étrangers comme il le fait actuellement.

Et pour revenir au carburant, en attendant les travaux de réfection de la Sonara qui nécessitent plus de 900 milliards FCFA en devises, des solutions provisoires existent que nous sommes prêts à proposer à ce gouvernement pour le seul bien des camerounais.

Christian Ntimbane Bomo
Candidat déclaré à l'élection présidentielle.