L’affaire des sextapes des policières révèle une autre histoire plus explosive et davantage incroyable. Dans l’enquête ouverte par les autorités après la fuite des vidéos tournées dans les bureaux de travail à Yaoundé, les supérieurs hiérarchiques découvrent des vérités jusqu’ici cachées par le commissaire Josué Ossomo, l’homme connu pour être celui qui filmait ses collègues policières en pleine partouze.
Le scandale frappe la République comme une pierre jetée à sa figure. Aux côtés de Josué Ossomo, le célèbre Baltasar Ebang Engonga ne passerait que pour un petit ange. Le Camerounais détiendrait le triste record des vidéos à caractère sexuel sauvegardées sur des disques durs et son téléphone portable.
Josué Ossomo, s’il était encore à présenter, est le commissaire de police et le neveu de Léopold Maxime Eko Eko, ancien patron de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE), lui-même inculpé dans l’affaire de l’assassinat du journaliste radio Martinez Zogo. Ossomo apparaît comme un prédateur sexuel multirécidiviste.
L'enquête en cours et des éléments consultés révèlent un tableau sombre : plus de 1 500 femmes ont été filmées ou se sont faites filmer sous les ordres de Josué Ossomo dans des bureaux, des appartements, dans des lieux publics, etc. sur une période de plus de 10 ans.
Josué est un homme marié à Noëlle Ossomo depuis maintenant 25 ans. Cette dernière, il l’humilie souvent de façon publique, affichant fièrement ses maîtresses. Dépassée, son épouse a dû trouver refuge dans des églises de réveil.
La fuite des images il y a quelques jours n’est donc que la partie visible de l’iceberg qui était caché depuis des décennies. Il s’agit là d’un réseau de prédation tentaculaire. Selon une source bien renseignée, Ossomo a sévi dans toutes les grandes villes où il a été affecté, notamment Douala, Yaoundé, Bafoussam...
L’affaire n’a pas encore livré son verdict final, mais tout montre déjà que Josué Ossomo est allé très fort, dépassant à chaque fois les bornes, au mépris des règles que lui impose sa profession.