Assassinat de sa mère et de sa grand-mère, Landry Batek regrette : 'ce n’est pas moi-même qui fait ça, c’est un esprit qui me possède'

La tragédie a frappé de plein fouet le quartier d'Etoa-Meki avec le meurtre brutal de Louisette Ngo Yebel, une journaliste et communicante respectée, tombée sous les coups de son propre fils, Landry Batek, âgé de seulement 23 ans.

La reconstitution des faits, présentée à la presse le 15 avril 2024 par les autorités de la Gendarmerie nationale, a mis en lumière la culpabilité incontestable de Batek dans le meurtre de sa mère. Le jeune diplômé de l’Enam a froidement avoué son crime lors de son exposé devant les médias, exprimant des remords profonds et invoquant une influence surnaturelle. « Ce n’est pas moi-même qui fait ça, c’est un esprit qui me possède (…) Tous les jours dans ma cellule je pleure, je ne suis pas fier de moi », a-t-il confessé.

Les circonstances macabres entourant le meurtre révèlent une dispute fatale entre la mère et le fils, déclenchée par la disparition présumée de meubles achetés par Louisette pour le domicile de Landry. Face aux reproches de sa mère, Landry a perdu le contrôle, l'étouffant avec un oreiller avant de découper son corps et de dissimuler les preuves dans un ruisseau voisin.

Cette tragédie n'est malheureusement pas un cas isolé pour Landry Batek, déjà coupable de l'assassinat de sa grand-mère en novembre 2023. Le passé trouble du jeune homme soulève des questions sur les défaillances du système judiciaire et souligne l'urgence de traiter les problèmes de santé mentale dans la société.

La perte de Louisette Ngo Yebel, reconnue pour son engagement en faveur de l'environnement et son professionnalisme dans le domaine de la communication, laisse un vide immense dans sa famille et son milieu professionnel. Son héritage en tant qu'activiste et communicante restera gravé dans les mémoires, tandis que le drame de sa mort soulève des réflexions profondes sur la sécurité et le bien-être des individus les plus vulnérables de la société.