Dans un communiqué officiel publié ce 3 octobre 2025, Cyrille Bojiko, Président Directeur Général de Balafon Média, dénonce une tentative d'agression physique dont il a été victime dans les locaux de son média à Douala. Un incident inquiétant qui soulève des questions sur la sécurité des journalistes au Cameroun.
Ce vendredi matin 3 octobre 2025, les locaux de Balafon Média ont été le théâtre d'une scène pour le moins inquiétante. Selon le communiqué officiel signé par Cyrille Bojiko, PDG du groupe de presse, un individu identifié comme Hervé Ketchanthan, totalement inconnu du dirigeant de presse, s'est introduit dans l'enceinte du média avec l'intention déclarée de l'assassiner. Une tentative d'agression physique qui ciblait directement le responsable de la rédaction.
La brutalité des agissements de l'intrus est attestée par les dégâts matériels importants causés sur place, notamment la destruction d'une porte en verre sécurisée par un coup d'une force singulière. Face à de tels actes, la première évaluation du PDG le conduit à placer cet incident sous le signe d'un probable déséquilibre mental du mis en cause, même s'il reconnaît ne pas pouvoir écarter la gravité de la situation. L'individu aurait clairement indiqué être venu à plusieurs reprises, sans succès, et aurait proféré des menaces de représailles, affirmant vouloir revenir avec d'autres personnes pour accomplir son forfait.
L'acharnement de l'agresseur présumé ne s'est malheureusement pas arrêté aux portes de Balafon Média. Après près de quatre heures passées dans les locaux des forces de l'ordre au Commissariat Central de Douala, et au moment même de quitter les lieux, Hervé Ketchanthan n'a cessé de menacer Cyrille Bojiko du regard et d'un doigt de défiance devant de nombreux témoins, dont des confrères et des proches venus apporter leur soutien au patron de presse. Un comportement qui traduit une détermination inquiétante et qui a nécessité l'intervention des forces de l'ordre.
Dans ce contexte tendu, le PDG de Balafon Média tient à saluer publiquement le professionnalisme remarquable dont ont fait preuve les équipes du média. Il cite nommément Marie Flore Amassana, Jean Paul Choun Nyat et Emmanuel Koko, dont le sang-froid et le maintien du calme pendant ces incidents ont été essentiels pour gérer cette crise. Cyrille Bojiko remercie également les agents de sécurité dont le courage a permis la maîtrise rapide de l'agresseur, évitant ainsi le pire.
Le soutien de la communauté professionnelle et des proches s'est manifesté rapidement. Le dirigeant de presse exprime sa profonde gratitude envers toutes les personnes qui se sont massivement mobilisées pour s'enquérir de la situation et lui témoigner leur solidarité, un soutien qui le conforte dans la nécessité de poursuivre sa mission d'information.
Face à la gravité des faits, le mis en cause a été remis aux services de police du Commissariat Central de Douala pour une enquête approfondie. Cyrille Bojiko tient à rassurer ses partenaires et le public en affirmant faire pleinement confiance aux autorités compétentes pour faire toute la lumière sur cette affaire. L'objectif est de déterminer les véritables motivations de cette tentative d'agression et d'identifier d'éventuels commanditaires si l'hypothèse du déséquilibre mental devait être écartée.
Malgré cet épisode traumatisant, Balafon Média condamne fermement cet acte et réaffirme son engagement total et inébranlable à poursuivre sa mission d'informer et de former l'opinion publique, sans jamais céder à l'intimidation. Le PDG promet que des mesures seront prises pour renforcer la sécurité du personnel, garantissant ainsi la continuité des activités du média dans un environnement sécurisé.
Cette agression intervient dans un contexte où la liberté de la presse et la sécurité des journalistes sont régulièrement mises à l'épreuve. Elle pose la question cruciale de la protection des acteurs des médias dans l'exercice de leur profession. Le groupe Balafon Média, qui comprend Radio Balafon, Balafon TV et Balafon Agency, demeure un acteur majeur du paysage médiatique camerounais et entend bien continuer à remplir sa mission d'information malgré les obstacles.
Cyrille Bojiko conclut son communiqué par un appel à l'unité et à la vigilance : "Restons unis et vigilants." Un message qui résonne comme un refus de la peur et une détermination à défendre la liberté d'expression au Cameroun.