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Actualités of Monday, 30 January 2023

Source: www.camerounweb.com

Assassinat de Martinez Zogo : Les questions auxquelles les enquêtes doivent apporter des réponses

Martinez Zogo Martinez Zogo

Disparu depuis le 17 janvier, l'animateur et lanceur d'alerte camerounais Martinez Zogo a été retrouvé mort à Ebogo situé dans la cité universitaire Soa. Plusieurs rumeurs avaient circulé à sa disparition dénonçant un enlèvement alors que le présentateur attitré de l'émission radiophonique embouteillage, travaillait et publiait quotidiennement des informations sensibles sur la gestion de la vie sociale au Cameroun.

Alors que l'on a annoncé l'ouverture d'une enquête, des questions auxquelles les enquêteurs doivent apporter des réponses ne manquent pas : qui sont les commanditaires de ce crime crapuleux ? Qui sont les exécutants ?
Que s'est-t-il durant tous les iours où l'on n'avait aucune information sur lui depuis sa disparition ? Pourquoi l'avoir éliminé ?

Martinez Zogo, célèbre lanceur d'alerte et animateur camerounais est décédé! Une nouvelle redoutée depuis sa disparition le 17 janvier 2023. Son corps retrouvé ce dimanche 22 janvier en état de décomposition a laissé la presse
en émoi.
Condamnant avec la plus grande fermeté ce drame au nom du gouvernement camerounais, le ministre de la Communication René Emmanuel Sadi a déclaré que "des recherches actives se poursuivent dans cadre de l'enquête ouverte, pour retrouver et traduire devant la justice les auteurs de ce crime odieux". Dans un communiqué, le syndicat national des journalistes du Cameroun, exige une mobilisation de la force publique pour donner une réplique appropriée par des enquêtes rigoureuses.
De son vrai nom Arsène Salomon Mbani Zogo, 50 ans à son décès, a débuté sa carrière de journaliste à Yaoundé au sein de la Radio Siantou au début des années
2000. Alors que les enquêtes se poursuivent pour faire la lumière sur ce drame, les premiers résultats d'une autopsie réalisée à l'hôpital central de Yaoundé dans des conditions de sécurité garanties par le gouvernement ont révélé des traces de tortures, d'électrocution et de graves mutilations des membres.
Après Jules KOUM KOUM, Bibi NGOTA, Samuel WAZIZI, etc., l'espace médiatique
camerounais vient encore de perdre l'un de ses sociétaires, victime de la haine et de la barbarie humaine. Au-delà de ce confrère, nous sommes tous désormais vulnérables.