Dix jours après le meurtre qui a bouleversé l'opinion publique camerounaise, l'enquête sur l'assassinat de Chloé Indira Nguedem connaît un tournant décisif. Le principal suspect, un dénommé Mbazoua, a reconnu avoir ôté la vie à la jeune collégienne de 13 ans.


Le 6 décembre 2025, Chloé Indira Nguedem, élève en classe de 4e, était brutalement arrachée à la vie dans des circonstances tragiques. Selon les aveux du suspect, le meurtre aurait été commis par vengeance amoureuse. Mbazoua, qui entretenait une relation avec la tante de la victime, affirme avoir commis l'irréparable dans ce contexte passionnel.


Une version qui soulève de nombreuses interrogations sur les véritables motivations de ce geste d'une violence inouïe, perpétré contre une adolescente sans défense.

La reconstitution des faits s'est déroulée cette semaine à Ezazou Village, par Mvan, sur les lieux mêmes du crime. L'opération, menée sous la supervision du procureur général et des enquêteurs du commissariat central n°4 de Yaoundé, s'est tenue dans un climat de forte émotion.

Les forces de l'ordre ont dû déployer un important dispositif de sécurité pour contenir la foule venue assister à cette étape cruciale de l'enquête, témoignant de l'indignation profonde que suscite cette affaire.

Le meurtre de Chloé Indira Nguedem a profondément marqué les esprits au Cameroun. À seulement 13 ans, la jeune fille incarnait l'innocence et l'espoir d'un avenir prometteur, désormais brisé par un acte d'une cruauté incompréhensible.

Alors que la justice suit son cours, la famille de la victime et l'ensemble de la communauté attendent que toute la lumière soit faite sur les circonstances exactes de ce drame et que les responsabilités soient pleinement établies.