De l’ombre du Palais à la lumière des projets structurants
Baboke a commencé sa carrière dans l’entourage immédiat du couple présidentiel, où il a cultivé une fidélité à toute épreuve. En 2018, sa nomination comme Directeur Adjoint du Cabinet Civil marque un tournant : il devient un gestionnaire clé de l’agenda et de l’image du Chef de l’État.
Tout en consolidant sa position à Etoudi, Baboke commence à projeter son influence vers les secteurs productifs. Il structure JOCCIDALO Petroleum et s’implique dans des projets structurants de l’Est. Parallèlement, il devient le point de contact privilégié pour des dossiers sensibles, comme la gestion de l’image de Samuel Eto’o à la tête de la FECAFOOT.
À l’approche de la présidentielle d’octobre 2025, Baboke prend les rênes de la modernisation de la communication présidentielle. Il orchestré la présence numérique du candidat Paul Biya, réussissant à rajeunir le discours politique. La victoire éclatante d’octobre 2025 consacre son efficacité technique et renforce son statut d’homme incontournable.
Aujourd’hui, Baboke est cité dans plusieurs dossiers économiques (mines, hydrocarbures, agro-industrie). Il ne se contente plus de gérer le pouvoir des autres : il assume le sien. Sa stature actuelle, entre homme d’État et acteur économique majeur, le place au centre de tous les scénarios pour l’avenir politique du Cameroun.
Oswald Baboke représente une nouvelle génération de dirigeants camerounais, capables de naviguer entre pouvoir politique et empire économique. Son ascension montre que le Cameroun entre dans une ère où l’influence ne se limite plus aux cercles traditionnels du pouvoir, mais s’étend aux secteurs productifs et aux réseaux transnationaux.
Son modèle, basé sur la discrétion administrative, la puissance économique et l’ancrage territorial, pourrait bien redéfinir les contours du pouvoir au Cameroun dans les années à venir.









