Plusieurs milliards de FCFA représentants les différentes cotisations des clients ont été détournés des caisses de la société Chanas Assurances. Le gigantesque trou ayant été constaté, les autorités ont sécuritaires ont été saisies et ces dernières ont procédé à de nombreuses interpellations à CHANAS ASSURANCES ces derniers jours.

L’entreprise Chanas Assurances est dans un volcan depuis plusieurs jours après des audits contradictoires mettant en lumière l’évaporation des milliards de FCFA ! Le procureur de la république près le tribunal de grande instance du Wouri face à la tempête financière a instruit l’audition des anciens PCA,DG et l’actuel DG par intérim qui a refusé de se faire auditionner à la police préférant cet exerce dans son bureau à Bonanjo. Ce tremblement de terre surgit à l’issu du conseil d'administration extraordinaire de Chanas assurances qui s’est tenu le mercredi 20 août 2025. Conseil d’administration qui a donné lieu à l’éviction du DG, conduit manu militari à la police judiciaire.

La PCA Claudine Manga, l’ancien directeur financier Ella Astride et les agents de maîtrise Eloto et Moto sont depuis 12 jours cuisinés à la direction de la police judiciaire du Littoral.

Des mandants d’amener ont également été émis contre ceux se trouvant à l’étranger notamment le DG Maurice Matanga, l’ancien DG Bayouak Théodore, Igor Emmanuel Soya.

Les indices de malversations portent sur :

-La présentation des comptes annuels erronés mais certifiés par le Commissaire aux Comptes,
-Le blanchiment de capitaux,
-Le paiement des commissions indues et l’émission de chèques sans provisions par certains anciens dirigeants de la Société.
-Abus de confiance aggravé,
-Recel ,
-Abus des biens sociaux.

"Les coauteurs et complices sont le DG ses deux collaborateurs, deux anciens PCA et l'ancien DAF. Après audition, le DG a produit une partie des preuves le disculpant de toute malversation financière. Le DG et ses deux collaborateurs ont été déférés devant le procureur de la république prés le tribunal de grande instance du Wouri, celui-ci a émis un soit fait retour à la PJ pour entendre la directrice par intérim, la confrontation avec les parties, ce qui a refusé d'être fait à la PJ à la demande de l’avocat qui a sollicité que ses clients le DG et ses deux collaborateurs soient remis en liberté provisoire", témoigne une source au sein de l'entreprise.