Actualités of Monday, 6 October 2025
Source: www.camerounweb.com
L'institution, grande actrice dans la vie politique du pays, est au cœur de ce que les activistes appellent déjà un scandale. La conséquence directe pourrait être l'arrestation du président, Djibril Cavayé Yeguié.
Le lanceur d'alerte Boris Bertolt écrit qu'en effet, le président de l'Assemblée nationale et ses complices doivent être arrêtés pour avoir brûlé les effigies du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), parti présidé par Maurice Kamto.
Le 14 juillet 2018, rappelle-t-il, Cavayé Yeguié, accompagné de quatre ministres de la République et des autorités administratives et sécuritaires de la région de l'extrême-nord, brûlaient joyeusement et devant les caméras les tee-shirts du MRC à Maroua.
« Ce crime était accompagné de propos tribalistes et xénophobes assumés », rappelle le journaliste. Malgré une plainte déposée quelques jours seulement après ce forfait, jusqu'à quelques heures de l'élection présidentielle du 12 octobre prochain, aucun magistrat n'a trouvé qu'il était nécessaire d'ouvrir une simple enquête judiciaire sur ce qui était en réalité un crime flagrant commis devant des officiers de police judiciaire.
La source insiste en disant qu'on apprend que les fins limiers de la police auraient recherché puis appréhendé un individu qui aurait déchiré les effigies du candidat du RDPC, Paul Biya, il y a quelques jours.
« C'est normal car ces actes qui incitent à la violence doivent être condamnés.Mais depuis juillet 2018, qu'est-ce que la justice attend pour arrêter Cavayé Yeguié et ses complices ? Une justice à deux vitesses », déplore Bertolt.