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Actualités of Friday, 7 October 2022

Source: www.camerounweb.com

Arbitraire et abus à Maroua: le député Salmana Amadou Ali jette une femme en prison

Salmana Amadou Ali jette une femme en prison Salmana Amadou Ali jette une femme en prison

Hadja Dakoudi est en prison depuis plusieurs semaines à Garoua. La pauvre dame, selon une révélations faite par Mamadou Mota, a été jetée dans une cellule de manière abusive par le député du FNSC, Salmana Amadou Ali.

Dans une publication, le Vice-président du MRC a dénoncé le député Amadou Ali pour avoir abuser de ses pouvoirs pour jeter dame Hadja Dakoudi à la prison de Maroua.

"Emprisonnée par le député FNSC de Maroua. Hadja Dakoudi est son nom, depuis plus d'un mois, elle a été emprisonnée par Salmana Amadou Ali, le sulfureux député du parti de Tchiroma. Mais il faut le préciser c'est bien avec l'appui des magistrats du parquet de Maroua. Il n'est pas à sa première plainte contre les populations de Maroua, c'est qui exaspéré, c'est la soumission des Magistrats supposés aider le peuple qui interpelle. Aujourd'hui, évoqué le nom de ce député c'est recevoir le lendemain une citation directe. Un emprisonnement, une mise à sac de vos biens parce sa garde rapprochée", écrit l'homme politique sans dire exactement les raisons pour lesquelles la pauvre dame a été arrêtée et jetée en prison.

Mamadou Mota finit sa publication en invitant le député à libérer immédiatement sa compatriote et à respecter scrupuleusement des promesse.

"Salmana, je te demande de retirer ta plainte et que cette femme soit libérée au plus rapidement . Le rôle d'un député est d'alléger les souffrances de la population et non d'en créer ou d'empirer la situation déjà suffisamment insupportable. Respecte tes promesses de campagne", ajoute t-il dans la publication.

Arrêté lors d'une interpellation de masse le 1er juin 2019 dans la foulée de la répression des manifestations organisées par son parti politique contre le régime au pouvoir depuis 39 ans, Mamadou Mota, n’avait pas bénéficié de l’arrêt des poursuites décidé en octobre 2019 par le président de la République Paul Biya, au profit des militants de l’opposition incarcérés à la suite des marches susmentionnées. Il a donc fait plusieurs années de prison. Il a été libéré le 5 février 2021.