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Actualités of Tuesday, 19 June 2018

Source: cameroon-info.net

Après son supposé kidnapping, le maire de Buea très confiant, réagit!

Patrick Ekema Esunje, le maire de Buea Patrick Ekema Esunje, le maire de Buea

Le magistrat municipal fervent soutien de la politique de Paul Biya a raconté à la CRTV les circonstances dans lesquelles il a appris dès les premières heures du 16 juin 2018 son enlèvement supposé par les sécessionnistes.

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Le maire de Buea, Patrick Ekema Esunje est revenu dimanche sur la fausse nouvelle qui le 16 juin 2018 faisait de lui un otage des sécessionnistes « Ambazoniens ». Interviewé par CRTV-Littoral le dimanche 17 juin 2018, le magistrat municipal a raconté comment il a appris cette nouvelle le concernant. « Au début de cette matinée j’avais un rendez-vous à Yaoundé. Au moment où je voulais me déplacer de la maison à Buea, ma femme rangeait ma petite valise. J’ai pris des appels des Etats-Unis, de Grande-Bretagne. Sur mon téléphone il y avait plus de 50 appels manqués. Le premier appelant que j’ai rappelé m’a demandé où es-tu ? J’ai répondu : « ici chez moi à Buea. Je suis en train de vouloir me déplacer pour Yaoundé et rentrer aujourd’hui ». Avant de prendre la route j’ai reçu plus de 200 appels. J’ai répondu à ceux qui me croyaient kidnappé que ce n’était pas le cas, que je suis vivant et en bonne santé. Que je vis en paix », a-t-il rapporté non sans hésiter à indexer les leaders anglophones en guerre pour revendiquer l’indépendance des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

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« Je dis qu’il ne faut pas que les gens soient trompés par ceux qui sont dans les camps de réfugiés », a-t-il déclaré, martelant que « personne ne peut dire ce qu’il faut pour notre pays ou dicter à chacun ce qu’il doit faire. Ce pays est bien démocratisé. La démocratie autorise chacun à avoir son opinion politique. J’ai mon opinion politique qui ne peut pas être changée même sous la menace des balles », a réitéré ce grand soutien de l’action du président de la République du Cameroun Paul Biya. « Je redis aux populations ce que je leur ai dit au début de ce débat : le Cameroun reste et restera un et indivisible », a-t-il conclu son intervention de dimanche dernier dans les studios de CRTV-Littoral .