Après ses pleurs, Djamel Belmadi recadre sèchement les journalistes

• Djamel Belmadi retourve le chemin de la lucidité après ses pleurs

• Il était au micro de RMC ce lundi

• Il a taclé les journalistes de la presse internationale




Le technicien algérien, Djamel Belmadi était sur les écrans ce lundi.

Il était l'invité de RMC ce lundi. Là, le sélectionneur 'pleurnichard' est revenu sur le match retour Algerie - Cameroun et particulièrement sur l'arbitrage de la rencontre officié par le Gambien Bakary Gassama.

C'était également une occasion pour Belmadi de répondre à Samuel Eto'o, Patrick Mboma et surtout recadrer les professionnels de médias.

De ses propos sur RMC dans l'émission Rothen S'enflamme, le technicien indique que ses propos ont été déformés par les journalistes et sortis de leur contexte. Il a profité donc pour donner des leçons de journalisme à la presse internationale.

« Il faut parfois faire preuve de déontologie journalistique et ne pas sortir les mots de leur contexte, c'est très important. Car ça peut profiter à certains, ça peut créer des ambiguïtés, des malentendus. C'est une affaire de nation et de coupe du monde, alors on doit être précis.... Nous on estime (avec tous les Algériens, ndlr) qu'on a été largement lésé dans cette rencontre », a-t-il laissé entendre au micro de RMC.

« Quand tu t’exprimes avec le cœur, directement, on va se fonder sur la forme, prendre des petits mots et laisser le fond, sortir les mots de leur contexte… tout ça me conforte dans l’idée de ne pas m’exprimer. Les propos qui ont fait polémique, c’est 3 minutes sur 50. Des fois, il faut faire preuve d’un peu plus de déontologie journalistique et éviter de sortir les mots de leur contexte parce que ça peut créer de l’ambiguïté ou du mal entendu. À ce niveau là, qui concerne des nations, on ne doit pas être trop léger ou inattentif dans l’analyse des propos», enchaînant avec une blague sur le fameux café millefeuille qui fait fureur sur les réseaux sociaux. Ce qui m’a dérangé, parce que je suis attentif à ce qui se dit, c’est que j’ai vu que même le café millefeuille avait fait le tour du monde! Ça me fait mal de me rabaisser à ce point pour expliquer ça. Ça aurait pu être un thé avec une tartelette », a-t-il poursuivi.

L'Algérien semble retrouver ses bons esprits après le litige dans lequel l'Algérie a été condamnée.