Après sa sanction, Bruno Bidjang et Amougou Belinga défient le CNC ; Paul Biya en colère

• Bruno Bidjang a été sanctionné

• Il ne digère pas sa sanction

• Il débarque à la présentation de l'émission Club d'Élites ce dimanche


Bruno Bidjang a été sévèrement sanctionné par le CNC.

Visiblement, le porte parole de Jean Pierre Amougou ne fléchit pas devant la sanction du CNC.

Le DGA de Vision4 Television, Bruno Bidjang était encore en poste ce dimanche malgré sa suspension par le conseil national de la Communication le 28 juillet dernier.

Le journaliste était à la présentation de l'émission Club d'Élites sur le média de Jean Pierre Amougou Belinga malgré sa suspension.

Il lance ainsi un défi au Conseil national de la Communication, un organe créé par Paul Biya. Le président du Cameroun serait d'ailleurs très remonté quand on sait que c'est lui qui nomme les personnes à cette instance.

« Nous n’allons pas laisser cette forfaiture du CNC prospérer », disait-il quelques heures près la sanction.

Le porte-parole adjoint de Jean Pierre Amougou Belinga n’accepte pas les sanctions prononcées contre Mathieu Ekong, Martial Owona, Raoul Christophe Bia et lui ce 28 juillet. Il parle d’un « acharnement ».

Bruno Bidjang estime que le conseil que dirige Joseph Chebonkeng fait semblant d’être avec Paul Biya, « en dévoilant son intention de soutenir JP Remy Ngono et tous les pseudos activistes qui veulent mettre le Cameroun à feu et à sang ».

« Toute personne présente dans une émission présentée par un journaliste sanctionné par le CNC est un anarchiste. La loi, c’est la loi, il faut la respecter », avait commenté Pierre Nka.

Bruno Bidjang et Raul BIA sévèrement sanctionnés, victoire pour MVOGO Emeline sur Amougou Belinga

Bruno Bidjang et Amougou Belinga
Dans les affaires MANGAN Richard et MVOGO Emeline portées contre la Télévision Vision 4 d’Amougou Belinga, deux journalistes de cette chaîne viennent de prendre cher devant le Conseil national de la Communication. Il s’agit de BIDJANG Bruno et BIA NNAMA Christophe Bienvenu. Ils ont été respectivement sanctionnés d’un mois et de mois de l’exercice de leur fonction de journaliste. C'est ce qui ressort d'une décision du CNC dont voici un extrait.




1. Affaire MANGAN Richard Olivier Contre la chaine de télévision privée dénommée « VISION 4 » et les nommés OWONA Thaddée, SEME EKONG Mathieu Berthand et BIDJANG Bruno, journalistes en service au susdit organe : Le plaignant a saisi le Conseil contre l'organe susnommé, pour diffusion, au cours du programme intitulé « TOUR D'HORIZON » des 16 et 17 mai 2022, de propos prétendument offensants et insinuants de nature à porter atteinte à son honorabilité , l'impliquant notamment dans des scandales de mœurs liés aux pratiques homosexuelles. Le Conseil, après avoir établi la responsabilité de l'organe en cause pour manquement à l'exigence professionnelle d’Investigation et d'équilibre dans le traitement de l'information diffusée à l'encontre du requérant, a décidé : -d'appeler l'attention du Directeur de publication de l'organe en cause sur la récurrence des dérives médiatiques dans le cadre de l'émission « TOUR D'HORIZON » ; -de suspendre les nommés OWONA Thaddée, SEME EKONG Mathieu Berthand et BIDJANG Bruno, de l'exercice de la profession de journaliste au Cameroun pour une durée d'un (01) mois.

2. Affaire MVOGO Emeline, Chef de Centre des Impôts du Centre I Contre la chaine de télévision privée dénommée « VISION 4 » : La plaignante a saisi le Conseil contre l'organe susnommé, pour diffusion, au cours des programmes « TOUR D'HORIZON », du journal télévisé de 20 heures du 13 avril 2022 et du 13 mai 2022, de propos de nature à porter atteinte à sa vie privée et à sa dignité. Le Conseil, après avoir établi la responsabilité de l'organe en cause pour diffusion d'un reportage au style prétendument satirique contenant des propos insinuants, offensants, injurieux et dévalorisants à l'encontre de la requérante, a décidé de suspendre le nommé BIA NNAMA Christophe Bienvenu, journaliste en service au susdit organe de l'exercice de la profession de journaliste au Cameroun pour une durée de deux (02) mois.