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Actualités of Monday, 13 June 2022

Source: www.camerounweb.com

Après l'attaque de Njitapon: un violent raid de l'armée à Belo cause mort d'homme

Le cultivateur aurait  été tué lors de l'opération Le cultivateur aurait été tué lors de l'opération

• L'armée s'est déchaînée dans plusieurs zones occupées par les ambaboys

• Des camps d'ambazoniens ont été attaqués ces derniers jours

• Le samedi 11 juin, une opération de l'armée a été particulièrement violente à Belo


La rédaction de CamerounWeb a appris qu'une opération de l'armée camerounaise au village Djinfuin, non loin de Belo a causé la mort d'un cultivateur. Les raisons pour lesquelles l'homme a été frappé sont encore inconnues.

Selon le journaliste d'investigation Michel Bien Tong, le cultivateur du nom de Boh Luh est une victime collatérale.

"Au cours d’un raid de l’armée camerounaise au village Djinfuin, non loin de Belo, Boh Luh, cultivateur, a été tué par des militaires camerounais le 11 juin dernier et son corps jeté dans un champ de maïs. Les soldats étaient à la recherche d’un camp des indépendantistes anglophones localisé dans ce village", a écrit le journaliste.


Le drame de Njitapon

La rédaction de CamerounWeb a aussi appris que des combattants sécessionnistes dirigés par l'autoproclamé général "No Pity" ont attaqué le poste de la gendarmerie de Njitapon le 7 juin, causant la mort de plusieurs forces spéciales de la gendarmerie nationale.

Selon nos confrères de Cameroon News Agency (CNA), les ambaboys ont attaqué les gendarmes par surprise, les ont décapités et brulé leur corps et le poste de la gendarmerie.

"Le poste de contrôle du sous-lieutenant Pismo Richard n'était pas dans la cible du commandant d'Ambazonia, No Pity. L'alerte lancée le 7 juin 2022 concernait des zones telles que Babessi, Sabga, Balikumbat, Bambalang, COCOMGEND, UHS et d'autres postes frontaliers", informe notre confrère.

"C'était incertain et les mesures n'ont pas été prises par Pismo Richard et ses hommes. Le CNA a appris que 9 membres des forces spéciales d'intervention de la gendarmerie ont été tués. Le poste de contrôle et les cadavres ont été incendiés, leurs têtes coupées et emportées", ajoute t-il.