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Actualités of Thursday, 21 July 2022

Source: www.camerounweb.com

Après Le super maire, le préfet du Mfoundi accuse Yoki Onana d'être dans l'illégalité

La police de Yoki Onana comptait 35 agents communaux formés pendant deux mois La police de Yoki Onana comptait 35 agents communaux formés pendant deux mois

• La police municipale de la commune de Yaoundé VI a été créée en dehors du cadre légal

• Emmanuel Mariel Djikdent rappelle l’article 2016 du Code général des CTD

• La police de Yoki Onana comptait 35 agents communaux formés pendant deux mois

Emmanuel Mariel Djikdent, le prefet du Mfoundi est clair. La police que vient de mettre sur pied le maire de Yaoundé VI, Yoki Onana est illegale. Le préfet rappelle la loi portant Code général des collectivités territoriales décentralisées. Cette dernière dispose, que la création d’un service de police national doit suivre un certain nombre d’étapes. En premier, les conseillers municipaux doivent adouber le projet en signant une résolution dans laquelle sont indiqués les moyens, les attributions et les règles de fonctionnement. C’est la principale information contenue dans un communiqué-radio qu’il a signé ce 19 juillet 2022, Emmanuel Mariel Djikdent fait savoir que la police municipale de la commune de Yaoundé VI a été créée en dehors du cadre légal. Le préfet du département du Mfoundi conclut donc que cette police est « nulle et de nul effet ».

Selon le préfet la résolution du Conseil municipal doit par la suite être transmise au ministère de la Décentralisation et du Développement local (Minddevel) pour approbation. De toute évidence, l’exécutif municipal de Yaoundé VI ne s’est pas soumis à cet itinéraire prévu par les textes en vigueur.

Le préfet du Mfoundi vient donc de mettre fin à ce projet de police municipale porté par Jacques Yoki Onana, le maire de la commune de Yaoundé VI. Le 15 juillet dernier, il avait organisé en grande pompe la cérémonie officielle de la sortie de la première cuvée. Elle comptait 35 agents communaux formés pendant deux mois avec l’aide d’un panel d’experts, si on en croit les responsables de la commune.
« On a fait venir des sapeurs-pompiers qui ont délivré des cours de secourisme à nos stagiaires », rassurait Marie Claire Obama, qui avait pour mission de superviser cette police. Qui devait offrir ses services dans le domaine de l’hygiène et de la salubrité, dans le recouvrement des taxes dues à la mairie et surtout dans la lutte contre le désordre urbain.