Après Biya : fuite de l'équipe de choc de Ferdinand Ngoh Ngoh

• Ferdinand Ngoh Ngoh prépare l’après Biya

• Il compte sur son puissant réseau

• Atanga Nji fait partie du plan

Au moment où plusieurs cadres du régime Biya font des pieds et des mains pour se maintenir dans le prochain gouvernement après un éventuel remaniement ministériel après la CAN 2021, Ferdinand Ngoh Ngoh se concentre lui, sur l’après Biya. Paul Biya fêtera ses 89 ans le 13 février 2022. La vacance du pouvoir n’est plus un sujet tabou à Etoudi. Selon Jeune Afrique le secrétaire général de la présidence de la République a constitué un puissant réseau composé de personnalités placées à la tête des institutions de la République.

« Certes, Louis Georges Njipendi, qui en était proche, a récemment dû quitter son poste de directeur général de la Camair-Co. Mais Victor Mbemi Nyaknga (Société nationale de transport de l’électricité), Bertrand Pierre Soumbou Angoula (École nationale d’administration et de magistrature), Joseph Ngo (Agence de régulation des marchés publics) ou Jean-Paul Simo Njonou (Société nationale de raffinage) sont toujours en place. Ferdinand Ngoh Ngoh entretient en outre d’excellentes relations avec les Israéliens de la présidence, en premier lieu Eran Moas, influent conseiller en sécurité et fournisseur officieux du Bataillon d’intervention rapide (BIR), l’unité d’élite placée sous la responsabilité du secrétariat général de la présidence. », révèle Jeune Afrique.

Ferdinand Ngoh Ngoh sait qu’il a besoin du soutien de l’armée pour parvenir à ses fins. Il peut compter sur ses amis Israéliens à la tête du Bataillon d’Intervention Rapide (BIR), unité d’élite de l’armée camerounaise. Le secrétaire général de la présidence de la République entretient également des relations étroites avec le ministre de l’administration territoriale, Paul Atanga Nji.

« Côté sécurité, Ferdinand Ngoh Ngoh dispose d’un autre atout de poids en la personne de Paul Atanga Nji. Ministre chargé de mission à la présidence de 2010 à 2018, puis de l’Administration territoriale, poste auquel il a été nommé en partie grâce à l’influence de Ngoh Ngoh, Atanga Nji est également le secrétaire permanent du Conseil national de sécurité, où se réunissent les patrons des forces de police, de l’armée et des services de renseignements du pays. », écrit Jeune Afrique.