Actualités of Monday, 8 September 2025
Source: www.camerounweb.com
Le transfert d'André Onana à Trabzonspor divise l'opinion camerounaise. Entre ceux qui y voient un recul et ceux qui saluent un choix pragmatique, le gardien des Lions Indomptables a tranché : doubler son salaire et rejoindre un projet ambitieux en Turquie. Une décision qui interroge sur les véritables motivations des critiques, notamment de la part des défenseurs inconditionnels de Samuel Eto'o
André Onana en Turquie : pendant que les églisiens bavardent, lui double son salaire !
André Onana a mis entre parenthèses la page de Manchester United. Le gardien camerounais quitte la Premier League pour poser ses gants à Trabzonspor, en Turquie. Un choix qui fait beaucoup parler, certains y voyant un recul, d’autres une chance de relancer une carrière secouée par les critiques et les pressions d’Old Trafford.
Mais regardons les faits : Onana quitte une équipe qui lutte désormais pour se maintenir en Premier League, pour rejoindre un club ambitieux du championnat turc, actuel dauphin de Galatasaray. Là-bas, il trouvera un public passionné, un projet sportif motivant et surtout… un salaire doublé. Pendant que d’autres passent leur temps à critiquer derrière un clavier, lui encaisse des millions et construit sa carrière.
Curieusement, ce sont toujours les mêmes voix, les « églisiens », fervents supporters de Samuel Eto’o, qui s’érigent en donneurs de leçons. Ceux qui n’ont pas réussi à conseiller des joueurs comme Fabrice Olinga ou Fabrice Ondoa aujourd'hui au chômage sans club, trouvent le temps de réclamer à Onana de « reprendre sa carrière en main ». Quelle ironie !
En réalité, ils ne pardonnent pas à Onana de ne pas faire allégeance à leur évêques, le président de la FECAFOOT. Pour eux, tout joueur qui ne s’agenouille pas devant Eto’o mérite d’être attaqué. Mais Onana, lui, a choisi de rester droit dans ses bottes. D'ailleurs quand ce président était joueur de foot, il avait fait allégeance à qui ? 🤧
Petit rappel pourtant nécessaire : Samuel Eto’o lui-même a évolué en Turquie. Entre 2015 et 2017, il a fait vibrer Antalyaspor avec 44 buts en 76 matchs, au point d’être nommé entraîneur-joueur par intérim. Puis en 2018, il a porté les couleurs de Konyaspor, inscrivant 6 buts en 15 matchs. Alors, si la Turquie était une destination respectable pour Eto’o, pourquoi ne le serait-elle pas pour Onana ?
La vérité, c’est que les églisiens cherchent toujours à rabaisser Onana, oubliant que l’essentiel n’est pas le nom du club, mais l’impact du joueur. Osimhen, Ballon d’or africain 2023, a lui aussi surpris en quittant Naples pour Galatasaray. Et aujourd’hui, il rayonne. Pourquoi Onana ne suivrait-il pas le même chemin ?
Ce qui dérange certains, c’est que le gardien camerounais ose faire ses propres choix, loin des dogmes et des manipulations. Onana n’a pas besoin de leurs sermons. Il a choisi Trabzonspor, avec un salaire doublé, et il leur fera ravaler leurs critiques.
La Turquie n’est pas une punition, c’est une opportunité. Et si Eto’o y a écrit de belles pages de sa carrière, Onana a toutes les cartes pour y briller à son tour. Quant aux églisiens, qu’ils se calment : ils critiquent un joueur qui, en un mois à Trabzonspor, touchera plus qu’eux en toute une vie. Voilà la vraie différence entre ceux qui parlent et ceux qui agissent.
BBlaise Etongtek | Rédacteur CFOOT