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Actualités of Friday, 1 April 2016

Source: cameroon-info.net

André M. Fouda prend le taureau par les cornes

Le ministre de la Santé, André Mama Fouda Le ministre de la Santé, André Mama Fouda

Ce dernier a rappelé aux délégués régionaux de la santé et aux responsables des formations sanitaires qu’en cas d’urgence vitale, la prise en charge est immédiate et sans condition de payement préalable.

Le Ministre de la Santé Publique, André Mama Fouda, rencontré hier jeudi 31 mars, dans ses services à Yaoundé, l’ensemble des délégués régionaux de la santé et les responsables des formations sanitaires de diverses catégories.

Au vu de l’actualité brûlante de ces derniers jours dans les hôpitaux publics du Cameroun, cette rencontre sonne comme un rappel à l’ordre. Après de longues heures d’échanges à huis clos avec les délégués régionaux de la santé et les directeurs des hôpitaux du pays, il a rendu publiques une série de mesures.

L’on retient en filigrane, en ce qui concerne la prise en charge des patients, que le personnel soignant doit être permanente et obligatoire dans tous les services des hôpitaux. En cas d’urgence vitale, «la prise en charge est immédiate et sans condition de payement préalable.

vitales, doivent à cet effet être disponibles et accessibles 24h/24 dans les services d’urgences. Les rondes, visites et contre-visites quotidiennes des médecins sont obligatoires dans tous les services d’hospitalisation», a indiqué André Mama Fouda.

En outre, le déplacement d’un malade au sein de la formation sanitaire doit être encadré par le personnel. En cas d’évacuation, c’est l’hôpital de départ qui est responsable et tout doit se faire dans les conditions de sécurité médicale maximale, en collaboration avec l’hôpital d’accueil.

L’accueil dans les formations sanitaire était également à l’ordre du jour. L’on retient que désormais, le port de badges d’identification pour tout personnel de santé est obligatoire. Sur le plan sécuritaire, André Mama Fouda indique que «toute personne qui accède dans une formation sanitaire doit être identifiée. L’accès des zones sensibles doit être rigoureusement contrôlé. Le nombre d’accompagnateurs limité.

L’entrée des véhicules au sein de l’hôpital limité à ceux du personnel. Les autres doivent être identifiés à l’entrée et à la sortie. Les hôpitaux de première et de deuxième catégories doivent mettre en place dans les six mois un système de vidéo surveillance des accès et des points névralgiques».

En interne, chaque formation sanitaire doit adresser sous 30 jours un audit interne de son fonctionnement entre autres. «J’engage tous les directeurs à la mise en œuvre immédiate et sans délai de ces directives qui feront l’objet d’une évaluation périodique, assortie de sanctions éventuelles», a martelé le ministre, d’un ton ferme.