Ambazonie: les sécessionnistes attaquent deux camps à Tole

Pour la première fois Tole, un village populaire sous la subdivision de Buea, dans la région du Sud-Ouest, a été attaqué par des présumés combattants séparatistes.

L'affrontement de lundi à Tole était la première depuis que la crise anglophone qui s'est intensifiée ces dernières années. Les combattants ont pris d'assaut Tole un jour qui a observé une ville fantôme, désobéissance civile dans la crise en cours; ils ont tiré en l'air en invitant des gendarmes à des échanges d'armes à feu depuis plus de cinq heures.

Ils ont attaqué deux camps, ont emmené un agent de sécurité à une destination inconnue après avoir attaqué une autre usine. Les habitants de ces camps se sont cachés alors que la tension continuait lundi soir. Le tronçon de la rue Long-Tole-Mile Quatre est maintenant interdit.

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Chef de Wokeka enlevé

Le chef Philip Ikome est devenu le 8e chef à être enlevé par des combattants présumés d'Ambazonia à Muea et Buea récemment. Il a été enlevé à son domicile lundi par des hommes bien armés; les sources disent que ses allées et venues ne sont pas connues. Son «arrestation» survient lorsque Njombe Johnson Njoke, présidente désignée de la Conférence des chefs du Sud-Ouest, est apparue dans une vidéo entourée de combattants d'Ambazoniens; il a demandé que le problème d'Ambazonie soit résolu avant toute élection au Cameroun. Il n'est pas clair s'il était sous la contrainte de le faire.

Coup par coup de feu Bambili, Bambui et Kumbo

De lourds coups de feu ont été tirés à Bambili et plus tard à Bambili dans la région du Nord-Ouest, car des combattants présumés d'Ambazonia ont attaqué des éléments de Tubah Gendarme. La fusillade s'est étendue à un endroit appelé «bilingue» où les gendarmes font la sieste avant l'opération. Des sources non confirmées disent qu'un civil a été tué dans le feu croisé.

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À Kumbo, environ 6 motocyclistes ont été incendiés par les combattants d'Ambazonia après qu'ils les aient saisis de Bikers qui ont été pris en train de transporter des passagers le jour de la «ville fantôme».