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Actualités of Friday, 5 October 2018

Source: hurinews.com

Ambazonie: le rapport d’une ONG déclenche la colère des sécessionnistes

La crise anglophone dure et continue de faire des victimes. La crise anglophone dure et continue de faire des victimes.

L’instance gouvernementale de promotion et de protection des droits de l’homme s’est également félicitée de la réouverture des écoles dans l’Extrême-Nord malgré la persistance des attaques de la secte islamiste Boko Haram. C’était dans un communiqué rendu public le 26 septembre dernier à l’issue de la réunion mensuelle des présidents et rapporteurs des sous-commissions de la Commission.

Guerre d’indépendance au Southern Cameroon. Lutte contre Boko Haram. Election présidentielle. Tels sont les points abordés le 26 septembre dernier au cours de la réunion mensuelle des présidents et rapporteurs des sous-commissions de la Commission nationale des droits de l’homme et des libertés (Cndhl) à son siège à Yaoundé.

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S’agissant de la guerre en cours dans le Southern Cameroon, la Commission a souligné la présence de « groupes opportunistes » qui « pillent des biens et kidnappent des personnes en vue d’obtenir d’elles des rançons ». D’après le communiqué de la Cndhl, il s’agit des personnes « qui opèrent en tenue militaire » et qui commettent des « exactions » et des exécutions « extra-judiciaires » et « sommaires »

La Commission a parlé également des « groupes dissidents et armés » coupables d’ « enlèvements », d’ « assassinat », et de « meurtres » des populations civiles, de certaines autorités et des forces de défense et de sécurité ». Le communiqué ne fait pas évocation des victimes des soldats camerounais par parmi les civils innocents. Aussi, la Commission a-t-elle appellé les « rebelles et autres groupes armés » à déposer les armes, à respecter la vie humaine et tous les autres droits en péril.

En parlant de groupes armés, de groupes opportunistes, difficile de savoir si la Commission fait allusion aux milices gouvernementales. En effet, Des sources locales dans le Cameroun anglophone disent avoir remarqué la présence d’un groupe armé soupçonné d’être proche de l’élite locale qui commettent un certain nombre d’exactions qui sont par la suite attribuée aux forces indépendantistes en vue de monter les populations contre ces dernières. Les militants anglophones se sont toujours défendu de s’attaquer aux civils.

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Pour ce qui est de la lutte contre Boko Haram, la Commission s’est félicité de la réouverture des écoles dans les localités en proie aux attaques de la secte islamiste. Concernant la présidentielle du 7 octobre prochain, la Commission a invité les forces de défense et de sécurité à faire preuve de professionnalisme pour sécuriser le vote avant, pendant et après le scrutin.