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Actualités of Tuesday, 2 August 2016

Source: cameroon-info.net

Amadou Vamoulké change d’avocat

Amadou Vamoulke, ancien DG de la CRTV Amadou Vamoulke, ancien DG de la CRTV

Jusqu’à son interpellation le 29 juillet 2016, Amadou Vamoulké était défendu à la barre par Me Ngono Ottou. Mais ce dernier ne pouvait pas continuer à le défendre, parce qu’il ne s’agit plus de défendre aujourd’hui le Directeur Général (DG) de la Cameroon Radio Television (CRTV), mais la personne d’Amadou Vamoulké. Le Quotidien de l’Économie édition du 1er août 2016 rapporte qu’avant son arrivée à la prison centrale, il s’est d’abord rendu dans la matinée du jour suscité, au Tribunal Criminel Spécial (TCS) où l’attendait la juge d’instruction Annie Noëlle Bahouini Batende.

Là-bas il s’est vu servir un mandat de dépôt et un formulaire y afférant à remplir. Le journal souligne qu’Amadou Vamoulké a alors demandé une permission pour passer un coup de fil. Chose qui lui a été accordée. L’homme au bout du fil était le bâtonnier Me Ngnié Kamga, son nouvel avocat.

L’ancien DG de la CRTV affichait plutôt un air serein au moment où il remplissait les formulaires liés à sa détention. Preuve peut-être, de la confiance qu’il fait à son nouvel avocat. Rappelons qu’il a été inculpé le 20 juillet 2015 pour une affaire de détournement de 2.8 milliards de Francs CFA, représentant le déficit du «report de trésorerie» à son arrivée à la tête de la CRTV en 2005.

Après cette inculpation, Amadou Vamoulké aurait demandé une contre-expertise, accordée par le TCS. Trois experts dont deux hommes et une dame auraient alors été désignés pour cette contre-enquête. Il faut rappeler qu’il est le deuxième Directeur Général de la CRTV interpellé pour détournement de deniers publics. Avant lui, il y a eu le Pr Gervais Mendo Ze qui a dirigé l’office de radiodiffusion de 1988 à 2005. Ce dernier a été placé sous mandat de dépôt le 12 novembre 2014 pour des faits de distraction des deniers publics. C’est d’ailleurs avec cette affaire que la présence de son successeur a commencé à être fréquente au TCS, à en croire le Quotidien de l’économie.