'Akere Muna où était-tu lorsque les anglophones sont tués?'

Alors que le monde s'est réveillé il y a une semaine dans l'horreur et le choc lors du massacre par l'État de citoyens non armés de SC / Ambazonia, anciennement connu sous le nom de Territoires britanniques du Cameroun méridional, l'avocat Akere Muna a discrètement et systématiquement mis son temps à déclarer sa candidature à la présidence.

Le fils de S.T. Muna, ancien vice-président du défunt président Admado Adhijo, déclare aux Camerounais qu'il entend construire une nouvelle république unie et basée sur une tolérance zéro pour tous les mystères connus de l'humanité (tribalisme, favoritisme du népotisme).
Malheureusement, il a laissé de côté le sectarisme, le dictatorialisme et le colonialisme pour n'en nommer que quelques-uns. Ce mouvement opportuniste éhonté se moque des centaines de Southern cameroon qui sont morts en exerçant pacifiquement le discours très politique que M. Muna prétend qu'il défend maintenant.

Vraiment!? Où avez-vous été toute notre vie !? En tant que fils anglophone, de la division Momo dans le Nord-Ouest, la carrière de M. Muna a prospéré sous l'aisselle d'un régime de génocide abusif dictatorial et intolérant et de toutes les injustices que M. Muna prétend maintenant vouloir faire entrer dans cette nouvelle république.

Il a bénéficié car seul un très petit nombre de SC privilégiés dans un tel système ne s'en inquiète jamais une seule fois. Pas une seule fois, au cours de sa brillante carrière dans la fonction publique, il n'a défié le régime Biya dont il prétend qu'il ne repose pas sur la volonté du peuple. Il n'est pas perdu qu'à la suite des tragédies sur les gens de SC, la conscience de M. Muna est maintenant en train d'être ramassée pour voir les maux du régime.

Les lecteurs noteront qu'au cours des derniers mois, M. Muna a publié des déclarations soigneusement élaborées, offert des déclarations mesurées lors d'entretiens au cours desquels il a donné à César ce qui est le sien et au reste le leur. Il n'est pas perdu sur les masses que ces déclarations publiques ont toutes été soigneusement chorégraphiées menant ce moment.
Il est révélateur que ce Monsieur vante son expérience en tant que membre du panel du président du mécanisme africain d'examen par les pairs - en tant que «président ... lui a donné une expertise pointue dans l'évaluation du gouvernement, des secteurs politiques des pays africains ...» résister à la question , «dans la bonne grâce de Dieu, quels ont été ses résultats tangibles?»


Nulle part dans cette déclaration le gentilhomme n'attire l'attention de ses électeurs, francophones ou anglophones d'ailleurs, pour qui il pose largement sa candidature, au fait que ce pays uni qu'il espère faire grand prive son peuple de ses droits fondamentaux de liberté l'expression, l'accès libre et sans entraves à l'information en ligne, et primordial, le droit à l'autodétermination. Qu'est-ce que la surdité, l'orgueil, le pire discours dérisoire à la recherche de voix?

Les gens ont parlé en termes non équivoques de la fourche à la croisée des chemins qu'ils veulent prendre. Leurs aspirations collectives portaient maintenant le sang des centaines de morts, de nombreux mutilés, de réfugiés et de cent autres personnes enlevées quotidiennement et enfermées dans des cachots de la République du Cameroun. En tant que fils du sol, et attesté par le manque de connexion avec le peuple, la présidence recherchée est pour les autres et non pour vos frères. Pour cela, nous ne pouvons que vous souhaitez bonne chance.

En vous souhaitant bonne chance, on se demande quelle partie des aspirations du peuple le bon avocat n'a-t-il pas vu ou obtenu? Pour lui, nous devons en quelque sorte croire et embrasser sa vision et espérer que, cette fois, les anglophones ne seront pas placés sur le bloc d'enchères pour qu'un autre cadre d'élites du LRC achète des stocks de serrures et des tonneaux. Nous ne devons pas croire la connivence de nos propres fils désireux d'acheter pour eux-mêmes les droits de l'esclave privilégié pour une autre phase de la colonisation du 21ème siècle. C'était l'ancien. C'est un nouveau jour, une nouvelle aube. Les appâts et les tactiques d'aiguillage sont pour les oiseaux.

Le Moïse du peuple anglophone pourrait prendre un voyage israélien, mais aussi court que le voyage pourrait être, le chemin ne traverse pas la République du Cameroun. Cela nous amène à des vérités fondamentales et fondamentales inébranlables selon lesquelles nous sommes un peuple, une nation en dehors de la LRC et qu'après des décennies d'annexion systématique et d'anéantissement quasi total croyant comme notre parent nous étions partenaires de la construction ratée baptisée Southern Cameroun, SC / Ambazonia ne tombent plus et ne sont certainement pas aux mains d'une autre élite égoïste SC qui capitalise sur nos épreuves.
Rappel de la solution du ministre des Communications du CRL offerte en direct sur Equinox.

La télé? Aucune armée n'a jamais tué personne! Lui seul a la solution aux problèmes de la nation - l'anéantissement des manifestants pacifiques désarmés qu'il appelle des terroristes? En effet, s'il s'agissait d'un moment charnière, il s'agirait dans l'histoire des versions les plus calmes d'avoir saisi un moment propice pour échouer misérablement à l'effet d'un candidat potentiel. Les déclarations du gentleman n'ont pas la juste résonance qui reconnaît les cris de son peuple alors ou maintenant. Les aveugles voient - les sourds entendent la panoplie des siffleurs de chiens génocidaires jetant un peuple dans l'extinction.

Dans ce contexte, ses paroles résonnent sachant qu'aucune nation ne peut être construite à nouveau sur la base de faussetés qui se nourrit du sang de l'innocence. En déclarant les platitudes d'un Cameroun qu'il veut construire d'un côté, le fils distingué du sol appelle les jeunes et les femmes à se lamenter à ses pieds pour rejoindre leurs violeurs et meurtriers pour un nouveau pays. Même le dur durcit, est un apologiste quand la situation répond à ses besoins! M. Akere, l'aspiration du peuple est d'être libre, libre de s'exprimer, libre de la tyrannie d'un colonisateur, libre de déterminer ses destinées.

Le système de gouvernement sur lequel repose votre vision n'a pas de place pour les aspirations des peuples; il fait de la place seulement pour les maîtres et les esclaves. Car s'il l'a fait et que nous croyons qu'il pourrait, à l'heure où nous vous parlons, votre première et unique tâche maintenant, est de travailler assidûment pour que ces aspirations collectives se concrétisent. Que Dieu nous garde tous!