Affaire grave sur la table de Paul Biya : le Commandant de la Brigade de Bengbis dans le collimateur

Dans une affaire qui met en lumière les pratiques douteuses au sein des forces de l'ordre au Cameroun, l'Adjudant Chef Major Sadeuh Francis, commandant de la brigade de Bengbis dans le Sud du pays, est actuellement au cœur d'allégations graves impliquant racket, corruption des populations et connivence avec des criminels, selon les révélations de Boris Bertolt.

Alors que les autorités de la gendarmerie se veulent intransigeantes dans leur lutte contre la corruption au sein de leurs rangs, le cas de Sadeuh Francis met en évidence des pratiques contraires à cet engagement.

Un racket institutionnalisé

Selon des informations crédibles, l'Adjudant Chef Major Sadeuh Francis aurait mis en place un système de racket au sein de sa brigade. Il aurait incité ses subordonnés à effectuer des contrôles de circulation arbitraires, avec une consigne claire : rapporter la somme de 2000 FCFA à la fin de chaque journée. Une règle qui soulève des questions sur l'éthique et l'intégrité au sein de cette unité.

Connivence avec des criminels

Dans une tournure encore plus inquiétante, Sadeuh Francis est accusé d'avoir libéré un délinquant notoire, Mvomo Miguel, malgré des preuves solides de ses méfaits. Miguel est impliqué dans le vol de plaques solaires appartenant à la mairie et à la Campost de Bengbis. De plus, il aurait également commis un vol dans un salon de coiffure local.

La libération de Mvomo Miguel aurait été facilitée par des dessous-de-table provenant de membres de sa famille, suscitant des préoccupations quant à l'intégrité du commandant de brigade.

Un appel à l'enquête

Ces allégations, étayées par un enregistrement audio, soulèvent des questions cruciales sur la conduite des forces de l'ordre dans cette région du Cameroun. Les autorités compétentes sont appelées à lancer une enquête approfondie sur les actions de l'Adjudant Chef Major Sadeuh Francis pour garantir la transparence, la responsabilité et la justice.

L'affaire de Bengbis met en évidence la nécessité d'une réforme et d'une surveillance accrues au sein des forces de l'ordre pour restaurer la confiance du public et garantir l'intégrité de ceux qui sont chargés de protéger et de servir.