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Actualités of Friday, 24 March 2023

Source: www.camerounweb.com

Affaire Zogo : après avoir livré des noms, Calixthe Beyala sort à nouveau la sulfateuse

Martinez Zogo Martinez Zogo

L’écrivaine camerounaise Calixthe Beyala ne lâche rien dans l’affaire de l’assassinat de Martinez Zogo. Après avoir livré des noms, elle revient à nouveau à la charge.


Le Cameroun est une étrangété planètaire. Voilà un fou qui se promène avec mon nom collé à sa langue, alors même qu'il ne me connaît pas, on ne s'est jamais vus, me traitant de garce. Pourquoi ? Beaucoup d'hommes du pays des Lions indomptables, se projettent dans leur avenir. Ils se projettent et c'est humain de se rêver vivant dans un beau château, mangeant dans de la vaisselle en porcelaine porssédant or et argent. Et c'est normal de se projeter dormant dans des draps en soie, portant des chemises de lin, voyageant en jet privé.

Hélas, pour cela, il vous faut travailler. Et dur ! Se mettre en quête d'une femme riche et puissante qui vous servira d'ascenseur social est une erreur, d'ailleurs il est rarissime qu'une femme de ce niveau vous accepte et même lorsqu'elle accepte dans des cas rares, la femme veille, ses enfants veillent et à la fin vous vous en sortirez sans caleçon, ce qui vous êtes.

Et voilà cette catégorie de camerounais qui veulent vivre dans l'opulence et qui sont à mes trousses. Ils se débrouillent pour avoir mon téléphone, puis me proposent de mener des reflexions avec eux. Du pipeau ! Dans leurs groupes de réflexions, on vous sert des insultes, des trivialités, des pensées inabouties lorsqu'il y en a. Lorsque je me désengage, ils deviennent fous, car, l'objectif était ma personne. On a un exemple qui trainaille partout en ce moment. Sa vraie place est en asile psychiatrique. Pas moins de 20 enfants son nés de ses multiples viols des femmes et à l'université qui a eu la bonne idée de le chasser, il vendait des notes aux filles en contrepartie de se*xe dans des hôtels miteux de Yaoundé !

La seconde catégorie des camerounais qui me contactent, y vont recta ! Ils me proposent le mariage illico presto, parce que semble-t-il, même à 40 ans ou 50 ans, ils ne peuvent vivre sans manière. Leurs poèmes laisseraient ébahie n'importe quelle oie dans la basse-cours.
Ce qu'ils oublient, les deux catégories confondues, c'est que si l'envie me prenait de me marier, envie que je n'éprouve nullement depuis plus de 30 ans, ils ne feraient pas partie de la longue liste des prétendants encore moins du dernier carré.
Je leur conseille de se trouver une femme qu'ils aiment et qui calmeraient leur folie, parce que ces phantasmes à mon endroit leur fait perdre leur temps et beaucoup d'énergie... POUR RIEN !
Justice pour Martinez Zogo !
Calixthe Beyala