L’affaire Martinez Zogo continue de révéler des liens troubles entre hommes d’affaires, cadres influents et personnalités controversées. Selon des informations concordantes, Jean Gakam, cadre à la banque Afriland First Bank, serait le propriétaire de plusieurs véhicules de la marque Jetour. Deux de ces véhicules auraient été offerts à Bruno Bidjang, un homme d’affaires connu pour ses relations étroites avec Martin Savom, l’ancien maire de Bibey, impliqué dans l’assassinat du journaliste Martinez Zogo.
Cette générosité de Jean Gakam envers Bruno Bidjang soulève des questions sur les motivations derrière ces dons. Bruno Bidjang, dont le nom revient régulièrement dans les investigations liées à l’affaire Martinez Zogo, est un proche de Martin Savom, lui-même en détention pour son rôle présumé dans ce meurtre. Ces véhicules, des SUV Jetour, une marque chinoise en pleine expansion sur le marché camerounais, symbolisent-ils une simple marque d’amitié ou cachent-ils des intérêts plus obscurs ?
Jean Gakam, en tant que cadre dans une institution financière majeure comme Afriland, dispose d’un réseau et d’une influence non négligeables. Son lien avec Bruno Bidjang, et par ricochet avec Martin Savom, renforce les soupçons d’un système où les faveurs et les alliances se monnayent, parfois au détriment de la légalité. Ces véhicules, offerts dans un contexte aussi sensible, pourraient-ils être liés à des transactions ou des arrangements opaques ?
L’assassinat de Martinez Zogo, journaliste d’investigation, a mis en lumière un réseau complexe d’hommes d’affaires, de politiques et de figures controversées. Bruno Bidjang et Martin Savom, tous deux cités dans cette affaire, semblent entretenir des relations avec des personnalités influentes, comme Jean Gakam. Ces connexions soulèvent des interrogations sur l’étendue de leur pouvoir et les méthodes utilisées pour le préserver.
Pour l’instant, ni Jean Gakam ni Bruno Bidjang n’ont été officiellement inculpés dans le cadre de l’affaire Martinez Zogo. Cependant, ces révélations sur les liens et les échanges de faveurs entre ces personnalités pourraient alimenter les investigations en cours. La justice camerounaise, sous le feu des critiques pour la lenteur des procédures, devra éclaircir ces zones d’ombre.









