Actualités of Friday, 26 September 2025

Source: www.camerounweb.com

Affaire Martinez Zogo - Amougou Belinga dos au mur, tente un passage en force, les dernières révélations

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Acculé par des témoignages accablants qui l'impliquent directement dans l'assassinat du journaliste Martinez Zogo, Jean-Pierre Amougou Belinga orchestre une stratégie judiciaire de la dernière chance. Sources à l'appui, notre enquête révèle comment le patron de Vision 4, soutenu par ses alliés ministériels, déploie des moyens financiers considérables pour tenter d'échapper aux mailles de la justice. Entre corruption présumée, pressions sur les magistrats et nouvelles révélations glaçantes sur les circonstances du meurtre, l'affaire prend une tournure explosive qui pourrait ébranler les plus hautes sphères de l'État.



Affaire Martinez Zogo - Amougou Belinga dos au mur, tente un passage en force
Alors que les différents témoignages convergent vers son implication directe dans l’assassinat crapuleux du journaliste et chef de chaine d’Amplitude Fm, le Zomloa est en train d’orchestrer une tentative d’évasion à coups de milliards, avec l’onction de ses principaux alliés ; les ministres Laurent Esso, Louis Paul Motaze et le DCC Samuel Mvondo Ayolo.

Des sources proches du dossier font état de ce que : « Amougou Belinga vient d’introduire une nouvelle requête en appel contre le jugement Avant Dire Droit rejetant sa demande de libération du 23 Septembre 2025. Il y’a danger car, il compte sur la corruption pour faire céder les juges de la Cour d’Appel afin de s’enfuir du Cameroun ». Ce recours introduit par le PDG du Groupe l’Anecdote et très certainement conçu par son conseil que dirige le très controversé Me Charles Tchoungang, a pour vocation première de faire trainer l’affaire, quand on sait que les décisions de la Cour d’Appel ne tombent pas de manière instantanée. Cette attente permettra de souffler après la tournure que prend le procès suite aux dernières révélations faites par les témoins, et notamment par le Sous-Lieutenant Le Grand Gambi qui était en service à la gendarmerie de la poste centrale à Yaoundé au moment des faits. On sait d’après son témoignage que tout a commencé le 30 décembre 2022.

Ce jour-là, Justin Danwe, chef du commando ayant ôté la vie au journaliste l’approche avec une mission claire, « donner une correction à Martinez Zogo, ce journaliste qui parle trop mal de mon chef ». Gambi refuse, mais Danwe insiste, relance et harcèle même via Whatsapp. Il tente d’acheter son silence et sa complicité avec 25 000 F CFA, prétendument pour arroser ses galons. Quelques jours plus tard, Gambi découvre via un forum interne de la gendarmerie, que Martinez Zogo a été enlevé. Immédiatement, il alerte sa hiérarchie, notamment le Lieutenant-Colonel Ayissi, brisant ainsi la chaine du silence. Le dossier se corse davantage lorsqu’on se souvient que lors d’une audition au cours de l’enquête préliminaire, Justin Danwe cite nommément Jean Pierre Amougou Belinga comme le commanditaire, qui lui a remis une avance de 2 millions pour corriger Martinez Zogo. Après l’exécution de la mission, il lui aurait transmis les images de l’opération. Amougou Belinga l’aurait rassuré d’une récompense, affirmant que Louis Paul Motaze sera très satisfait du travail abattu.
Après d’aussi glaçantes révélations, il est évident la responsabilité du Zomloa et compagnie est plus que jamais engagée. C’est à cet effet que ses amis du sérail n’ayant pas pu faire prévaloir le trafic d’influence, ont essayé un passage en force à travers une demande de libération conditionnelle assortie de centaines de millions. Au cours de l’audience du 22 Septembre dernier, certaines sources nous ont appris que : « la suspension d’audience qui était prévue pour 30 minutes en a finalement fait 45. Les membres du Tribunal auraient reçu un coup de fil leur faisant savoir que s’ils libéraient les accusés, ils seraient retrouvés sur place et advienne que pourra. De même, le Lieutenant-Colonel Cerlin Belinga, commissaire du Gouvernement n’a jamais caché son refus de voir les accusés être mis en liberté provisoire. Il estime que cela pourrait perturber l’ordre social à travers des règlements de compte et même des éventuelles fuites. Il n’est pas impossible que certains caressent le rêve de quitter le pays », a-t-on appris. La même source conclut en invitant les uns et les autres « à se mobiliser et à faire front contre cette énième tentative d’évasion par la voie judiciaire de ces monstres et assassins. Pour la mémoire de Martinez Zogo, restons solidaires, forts et engagés ».

À suivre, Louis Paul Motaze le dauphin aux mains sales...
Paul Chouta