Affaire Marc Brys : Samuel Eto'o veut aller jusqu’au bout

Le feuilleton autour de Marc Brys et de la sélection camerounaise continue de captiver l’attention. Suspendu le mardi 21 mai 2024 par la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), présidée par Samuel Eto’o, le technicien a subi un nouveau désaveu dans la foulée par la FIFA.

En effet, la FECAFOOT dirigée par Samuel Eto’o a décidé de suspendre Marc Brys ce mardi 21 mai 2024, le sélectionneur qu’il avait pourtant fini par reconnaître. Une décision qui fait suite à une résolution de la chambre de conciliation et d’arbitrage du comité national olympique camerounais. Cette chambre, convoquée par l’association des clubs de football amateur et la Ligue de football professionnel, a ordonné la suspension du staff technique de la sélection camerounaise nommé par la Fécafoot. L’objectif était clair : empêcher Eto’o de choisir le staff technique de Brys.

Pour Samuel Eto’o, cette décision a été la goutte de trop. Après avoir reconnu Brys à condition d’avoir le choix des membres de son staff, Eto’o s’est retrouvé dans l’impossibilité de remplir cette condition. En réponse, il a décidé de désavouer Brys, suspendant ainsi le sélectionneur.

Réaction de la FIFA
La Fédération internationale de football association (FIFA) a rapidement réagi en retirant le nom de Marc Brys de la fiche du Cameroun sur son site officiel. Cette décision n’est pas une première ; fin avril, la FIFA avait déjà supprimé puis réintégré le nom de Brys, illustrant la confusion et l’instabilité autour de cette affaire.


La FIFA semble suivre sa logique en se rangeant derrière les décisions de la Fécafoot, et non celles du pouvoir politique.

Eto’o prêt à aller jusqu’à la suspension ?
Après avoir acté la suspension du sélectionneur Marc Brys, Samuel Eto’o, le président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), a mis la pression sur la CNOSC. Dans un message envoyé au président de la CNOSC, Kalkaba Malboum, l’ancien buteur a endossé à ce dernier une part de responsabilité dans la suite des événements. “Monsieur le président, il va falloir que chacun dans le rôle qu’il joue, soit face à ses responsabilités sur le risque de suspension que nous faisons courir à notre pays à la faveur d’intérêts cachés au mépris des textes pris par Monsieur le Président de la République, chef de l’Etat”, a-t-il averti dans des propos relayés par le compte spécialisé AllezLesLions.

Il faut rappeler que les matchs qualificatifs pour la Coupe du Monde contre le Cap-Vert (8 juin 2024) et l’Angola (11 juin 2024) approchent. Et il est pour le moment impossible de dire qui officiera sur le banc de touche des Lions Indomptables. À suivre…