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Actualités of Friday, 4 March 2022

Source: www.camerounweb.com

Affaire Malicka : les avocats de Camus Mimb crient à une condamnation inique

Aucune infraction n'a été commise dans le bureau de M. MIMB Aucune infraction n'a été commise dans le bureau de M. MIMB

Aucune infraction n'a été commise dans le bureau de M. MIMB

La décision est une véritable offense à l’état de droit

Le client demeure serein et constant

Selon le collège des avocats du chroniqueur sportif qui a été reconnu coupable hier dans l’affaire qui l’opposait à la jeune Malicka Bayemi, le tribunal n’ayant pas eu assez de preuves matérielles pour condamner leur client a rendu une décision qui est une véritable offense à l’état de droit. Les avocats de la défense ont indiqué qu’au lieu d’instruire le dossier dans le but de rechercher la vérité factuelle, l'accusation, suivie à tort par le Tribunal, s'est évertuée durant 9 mois à rechercher à justifier la détention de notre client pendant 4 mois.

« Le Tribunal de Première Instance de Douala Bonanjo, statuant en matière Correctionnelle des flagrants délits a rendu le 3 mars 2022, sa décision dans la cause qui oppose notre client Monsieur MIMB HIOL MARTIN FLEUR au Ministère Public et à Mademoiselle MALICKA SANGO BAYEMI.
Notre client a été relaxé de nombreux chefs d’accusation d’une gravité certaine notamment le proxénétisme, la diffamation, la propagation de fausse nouvelles, l’assimilation aux violences et complicité.
Cependant, il a été curieusement convaincu et condamné pour des faits de complicité de publications obscènes et complicité d’atteinte à la vie privée.
Il se dégage pourtant clairement des débats qu'aucune infraction n'a été commise dans le bureau de M. MIMB. D’après le collège de Juges, notre client s’est rendu complice des faits reprochés à Monsieur ETEKI c’est-à-dire qu’il l’a aidé à diffuser des images.

Pour eux, « ceci paraît étrange, s'agissant de la manipulation d'un téléphone portable personnel, hors la vue et alors que le supposé auteur principal était hors la vue de M. MIMB et toujours en compagnie constante de la partie civile, alors et surtout que les images de l'espace de travail de notre client et l'enseigne commerciale de sa société ont été relayées aussi dans le même temps.
La décision prise nous semble une véritable offense à l’état de droit ; car au lieu d’instruire le dossier dans le but de rechercher la vérité factuelle, l'accusation, suivie à tort par le Tribunal, s'est évertuée durant 9 mois à rechercher à justifier la détention de notre client pendant 4 mois. Cet état de fait a conduit la Justice à s’écarter de la présomption constitutionnelle d’innocence pour s’engouffrer dans la quête d’un motif de condamnation, aussi léger pouvait-il paraitre.

Cette décision de laquelle nous relèveront Appel connaitra à coup sûr un sort différent car les instances juridictionnelles supérieures seront appelées à se prononcer sur la notion de complicité de publication et de celle de complicité d’atteinte à la vie privée par voie électronique. Notre client demeure serein et constant sur le fait que la vérité des faits ainsi que son honneur seront restaurés », concluent-ils.