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Actualités of Wednesday, 13 June 2018

Source: kamerinfos.com

Affaire MIDA: voici l'origine de l'argent distribué par l'ONG

MIDA est sans rappeler une escroquerie de grande envergure MIDA est sans rappeler une escroquerie de grande envergure

Trop beau pour être vrai, trop facile pour être normal !sorti tout droit de la cuisse de Jupiter, la MIDA a fait rêver des milliers de Camerounais en prétendant multiplier leurs fortunes au centuple ; de l’argent facilement gagné au point de susciter moult interrogations.

En un temps record, des milliers de Camerounais ont injecté de leur argent dans la Mission d’intégration et de développement pour l’Afrique (MIDA), sans comprendre les tenants et les aboutissements de cette scabreuse affaire, afférents aux dividendes mirobolantes et aux mécanismes de formations en secourisme mystérieuses. Toujours est-il que trop d’argent a coulé à flot depuis le mois de septembre 2017, plus du milliard semble-t-il, au point d’éveiller méfiance et interrogations des pouvoirs publics. Tenez ! La MIDA proposait une formation aux jeunes contre une contribution de 12 000 FCFA. À la fin de la formation, une somme de 70 000 FCFA était rétrocédée à chaque participant pour soutenir son projet d’insertion économique. Sans être une microfinance ou à une banque commerciale, la MIDA qui vient d’être suspendue administrativement parlant, a fauté en violant la loi interdisant de garder des millions de francs CFA dans un domicile privé. En attendant de comprendre ce qu’est la MIDA, ses mécanismes de financement et de formation des jeunes, ses objectifs et ses finalités, une enquête a été ouverte par les services spécialisés, tout autant que l’État a tôt fait de sécuriser les fonds découverts dans ses caisses clandestines. Outre cette mesure conservatoire prise dans le souci de préserver la paix sociale, le gouvernement a également pris l’engagement de faire le nécessaire pour que les adhérents récupèrent leur argent. Ainsi en a décidé le chef de l’Etat qui entend rendre justice aux épargnants afin que leurs mises soient sauvegardées et sauvées. C’est d’ailleurs là la très bonne nouvelle dans cette affaire opaque, floue et suspecte.

D’où vient l’argent distribué par le MIDA ?

Comment comprendre qu’une petite mise assortie d’une formation en secourisme et des uniformes martiens et extraterrestres soit couronné par des dividendes multipliées au centuple ? D’où vient l’argent distribué par le MIDA ? Qu’est ce qui justifie sa clandestinité opérationnelle ? Quelle est la corrélation qu’ont ses fondateurs avec la Commanderie d’Afrique de l’Ordre Militaire et Hospitalier de Saint Jean ou encore ses accointances avec l’Ordre Apostolique de Saint Jean, n’ayant aucune existence légale au Cameroun ? Aussi opaque que parait la MIDA, elle est sans rappeler une escroquerie de grande envergure, qui se fit entendre aux États-Unis sous le coup fourré d’un bandit col blanc du nom de Mardoff. Mis aux arrêts, l’escroc américain mourut en prison sous le poids de son entreprise illicite et douteuse.

Quel qu’en soient les apogées de la MIDA, les jeunes qui ont misé sur cette entité douteuse sont heureux de recouvrer leur argent, tant que leurs mises auraient été perdues sans l’action de sauvetage du président de la République. De la bouche du ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, le président de la République, chef de l’État, SEM Paul Biya a instruit le gouvernement de prendre toutes les dispositions nécessaires à l’effet de procéder au remboursement intégral des sommes extorquées aux victimes de cette vaste et abominable escroquerie. Le ministre de la Communication, au nom du gouvernement de la République, invite les Camerounaises et Camerounais, victimes de cette vaste supercherie, et de toutes les autres supercheries comparables, à faire preuve d’une vigilance de tous les instants, en vue de faire échec à toutes les manœuvres et autres tentatives de manipulation des esprits ourdies par certains activistes, dans l’optique d’instrumentaliser les difficultés et mécontentements de ·tous ordres auxquels les jeunes pourraient être confrontés.

Par ailleurs, l’État tient à rassurer la communauté nationale et internationale de ce que les responsables de cette organisation et toute la chaîne des affidés et complices ont été identifiés et interpellés. Ils répondront de leurs actes devant les juridictions compétentes. Le ministre de la Communication appelle les populations à être « des gardiens jaloux de la stabilité, de la paix et de l’intégrité territoriale de notre nation. A ceux qui aspirent de faire main basse sur les richesses immenses de notre pays, en utilisant quelques marionnettes à leur service, qu’ils comprennent que la nation, et notre jeunesse en particulier, suffisamment lucides et éduquées, unies derrière le chef de l’État, sont des remparts inébranlables destinés à protéger notre vouloir vivre-ensemble et ne cèderont aux miroirs aux alouettes que brandissent les ennemis de la nation. » Voilà une affaire très compliquée qui finit bien heureusement par l’intervention rapide du président Paul Biya, car, en vérité, on sait comment ce genre de montage illicite s’achève habituellement, sous les larmes des pauvres épargnants. Paul Biya vient de sauver les milliards des Camerounais dans une affaire louche et suspecte.